Par Marcel Tshishiku

La commission électorale indépendante de l’Association des femmes médecins œuvrant en RD Congo (AFEMOCO) a été investie, mercredi le 22 juin dernier, à l’issue de la réunion de l’assemblée générale de cette ASBL organisée au Centre pour handicapés, sur l’avenue des Huileries à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa, sous la supervision du Conseil national de l’Ordre des médecins.

Dirigée par le docteur Rachelle Kukia, en sa qualité de présidente, cette commission comprend 6 six membres au total. Elle a été approuvée comme une solution pour redynamiser l’AFEMOCO dont le comité directeur national élu en 2009 est hors mandat, en vertu des statuts de cette ASBL qui prévoient un mandat de 2 ans, renouvelable au moins une fois.

Dans son mot de circonstance, le Dr Henriette Balanda, présidente du comité directeur national sortant, a remercié le Conseil national de l’Ordre des médecins pour avoir aidé son Association de sortir de l’impasse dans la douceur.
“Travaillons et réfléchissons ensemble…

Je ne serai pas candidate à la future élection. Je reste membre de notre Association. Respectons la déontologie de notre profession qui insiste, entre autres, sur le respect des aînés dans le métier… “, a-t-elle déclaré.

Représenté par le Dr Jeanine Kimboko, le Conseil national de l’Ordre des médecins a, au nom du président de sa structure, pris acte du choix de l’assemblée générale et invité le comité directeur national sortant de l’AFEMOCO et la commission électorale indépendante à travailler ensemble pour la préparation et la tenue de la prochaine élection.

Elle a convié la présidente sortante à une rencontre dans un avenir proche autour du président du Conseil national de l’Ordre des médecins pour un échange et des dispositions utiles.

Avant l’investiture de la commission électorale indépendante, la présidente sortante a beau demander aux femmes médecins présentes à la réunion de l’assemblée générale d’acheter et de remplir les fiches d’adhésion à l’AFEMOCO, puis de payer leurs arriérés de cotisation mensuelle de 11 dernières années, pour réunir les conditions de participation à l’élection, telles que prévues par les statuts.

Cet argument a été rejeté par l’assemblée générale qui a fustigé le non-respect du délai du mandat prévu dans les mêmes statuts, estimant que, pour cette raison, ce texte est déjà tombé caduc.