Par MKM

Deux engins flottants constitués de 85 chambres à coucher,2 chambres spéciales, 2 restaurants,2 cuisines, 1 Buanderie,1 hôpital,6 chambres pour les membres de l’équipage, des installations sanitaires pour hommes et pour femmes, un bureau et un magasin , ont été inspectés le mardi 2 Août par le Premier ministre.

Ce, avant leur départ pour la province de la Tshopo où ils vont stationner à Yangambi pour servir des logements aux Scientifiques devant participer aux travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties sur le changement climatique (Cop 27), du 5 au 7 septembre.
Ce dispositif concocté par le Gouvernement via deux ministères: de l’Environnement et Développement durable ainsi que des Transports et Voies de communication, n’est pas le fait du hasard.

Il s’agit, pour le Premier ministre Sama Lukonde, de faire profiter aux scientifiques le spectacle de la faune, de la flore et de la biodiversité de la RDC, présentée comme pays solution aux questions de réchauffement climatique. Le parcours Kinshasa – Kisangani et Yangambi par la suite revêt aussi toute son importance dans l’admiration de l’environnement rd congolais par rapport aux préoccupations des travaux préparatoires.

Les barges Basonge et Babwari de la SCTP (ex Onatra) ont été rénovées, climatisées et équipées pour servir de cadre à la tenue des travaux préparatoires de la Cop 27. Cette collaboration entre la Vice-primature de l’Environnement et le ministère des Transports dont les techniciens de la Construction navale du Congo, a été saluée.
Les deux membres du Gouvernement avaient du reste accompagné le Premier ministre lors de la visite des engins flottants au Port de l’ex-Onatra.

Voici pourquoi le choix de ce site de l’INERA

Située à 90 km de Kisangani, la cité de Yangambi abrite l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomique (INERA). C’est un véritable trésor de savoirs et de biodiversité. A Yangambi, il y a une importante la réserve de biosphère qui est au cœur du Bassin du Congo, dans la RDC, est dotée d’une grande tour à flux.

Ce qui permet l’étude des échanges de gaz à effet de serre entre la forêt et l’atmosphère. D’une hauteur de 55 mètres la tour, opérationnelle depuis 2020, contient des données bien sauvegardées, qui seront mises à la disposition des scientifiques. Une mission gouvernementale du ministère de tutelle s’y est rendue le jeudi 4 août, dans le cadre des travaux préparatoires de la grande rencontre de la Cop 27 en Egypte.

Bien avant l’étape égyptienne, les scientifiques vont ainsi découvrir le deuxième poumon vert, après celui de l’Amazonie, d’une grande capacité d’absorption du gaz carbonique en assurant l’équilibre de la biodiversité.