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Conflit dans le Maï- Ndombe: la version des Teke jusque là seule disponible

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Conflit dans le Maï- Ndombe: la version des Teke jusque là seule disponible

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Par MKM

La mission gouvernementale dépêchée à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, à la suite des affrontements y intervenus entre Teke et Yaka, a réussi à obtenir la version des faits de la première communauté citée. La seconde, les Yaka, se réfugie jusque-là dans la forêt. Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, en sa qualité de Chef de la délégation, s’est prononcé en faveur d’une autre mission dans la province du Kwango, pour obtenir la version des Yaka.

Daniel Aselo l’a fait savoir le mercredi 31 août, à l’issue d’une réunion de restitution au Premier ministre. En plus des membres du Gouvernement qui avaient fait le déplacement dans le Maï-Ndombe, des officiers militaires et quelques membres de la Primature étaient associés à la séance de travail.
D’après les éléments communiqués au Premier ministre, il se pose un problème de crise entre deux communautés, deux peuples qui ont toujours vécu des années dans le calme, dans la tranquillité, dans l’amitié.

Mais subitement, ils se sont retrouvés dans un conflit sanglant, ayant causé un peu plus de 30 morts à Kwamouth. Des maisons et des villages ont été aussi incendiés. Ces déplorables incidents sont intervenus au début du mois d’août dernier suite à un conflit de territoire. D’un côté, la communauté Teke se considère comme originaire et propriétaire des villages situés le long du Fleuve Congo, et de l’autre la communauté Yaka venue s’installer après.

N’ayant rencontré aucun membre de la communauté Yaka qui vivait dans cette partie de la République, la délégation a souhaité se rendre également au Kwango, plus précisément à Kenge, en vue de parler avec les responsables provinciaux et les autorités traditionnelles, de manière à obtenir l’implication de chacun dans la résolution pacifique de ce conflit.

En attendant la prochaine étape du Kwango, préconisée pour éviter d’autres affrontements entre ces deux communautés, des pistes ont été soulevées pour mettre fin à la situation désastreuse, surtout pas sa répétition. Il y a la sensibilisation à côté de l’instruction aux services de sécurité et de défense pour la protection de tous les concitoyens sans distinction, quelques soient les provinces de provenance.

Il a été demandé aux Teke, même frustrés ou malmenés, de privilégier l’intérêt du vivre ensemble. Daniel Aselo reste d’avis que « le Gouvernement de la République ne peut pas accompagner une communauté à pouvoir se gêner de vivre avec une autre sur toute l’étendue du territoire national».