Par MKM

C’est une réunion déterminante par rapport aux changements climatiques, entamée hier lundi 3 octobre à Kinshasa. Plusieurs délégués y participent et devraient même être en dîner avec le Chef de l’Etat. Pratiquement tous les pays de la planète sont représentés en vue de faire l’inventaire de la rencontre de Glasgow au cours de laquelle des résolutions sont pratiquement restées lettre morte. Il s’agit ainsi de préparer un agenda à débattre lors de la Cop 27, du 6 au 18 novembre à Charm-el-Cheik, en Egypte.

Des discussions auront lieu, après l’ouverture des travaux dans le cadre de la Pré Cop 27, pendant deux jours à dater de ce mardi 4 octobre. Des thèmes autour de l’adaptation, l’atténuation, finances, pertes et profits seront abordés. Des rencontres bilatérales ne manqueront, en marge de ces assises de Kinshasa.

L’éternel accompagnement des pays industrialisés sollicité à l’endroit des pays du Sud occupera une bonne place dans les discussions. Surtout que tous les engagements pris, même les tout derniers de la Cop 26 sont restés lettre morte. C’est le financement toujours brandi pour combattre la pollution qui a toujours c achoppé.

Les pollueurs hésitent encore d’assumer leurs responsabilités face aux pays qui protègent l’environnement.
Dans son discours d’ouverture, le Premier Ministre en a profité pour justifier la tenue de la Pré Cop 27 à Kinshasa sous le thème «Unir le monde pour lutter contre les changements climatiques».

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge «a émis le vœu de voir ces assises se solder par une note d’espoir pour la planète terre en général mais aussi pour l’Afrique «. En clair, il s’agit, pour lui, d’ adopter une position ne permettant pas de tomber dans l’arbitraire en laissant les uns poursuivre ou augmenter leurs émissions et d’autres empêchés d’ exploiter leurs ressources naturelles par simples craintes de l’aggravation des émissions mondiales à effet de serre. L’Afrique est simplement responsable de 0,4% des émissions à effet de serre.

L’occasion lui a été donnée de mettre en exergue les opportunités offertes par la RDC comme pays solution à la crise climatique. Au regard de différentes capacités que le pays présente, un espace majoritairement vert, plus de 155 millions d’hectares des forêts tropicales humides, des tourbières, les mangroves, , 10% des réserves d’eaux douces de la planète sans oublier des divers minerais stratégiques dont le monde a besoin pour assurer la transition énergétique.

Co-organisées par le Gouvernement congolais et la République arabe d’Égypte, ces assises se tiennent en présence du Secrétaire exécutif de la Cop, de la SG adjointe de l’ONU et plusieurs organisations internationales. 64 ministres ayant dans leurs attributions les questions du climat y sont présents.