Par Carroll Madiya

La remise et reprise entre le nouveau Chef d’Etat-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Lieutenant-Général Christian Tshiwewe Songesha et son prédécesseur, le général d’armée Célestin Mbala Munsense a eu lieu hier jeudi 13 Octobre au quartier général des FARDC, situé au camp Kokolo, à Kinshasa.

La cérémonie de passation de commandement à la tête de l’État Major Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a été présidé par le Commandant suprême des forces armées de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’était en présence de plusieurs autorités et personnalités politiques, tant du côté militaire que civile.

Outre les têtes couronnées des FARDC et des Attachés militaires de plusieurs pays amis, des députés, sénateurs et membres du Gouvernement, dont celui de la défense, ont été présents. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et le numéro un de la Chambre Haute, Modeste Bahati Lukwebo ont également pris part à cette cérémonie. Au terme de cette cérémonie présidé par le Président de la République, le lieutenant-général Christian Tshiwewe a officiellement pris le commandement de l’armée.

« … Je jure solennellement devant la nation congolaise et le président de la République, commandement suprême des forces armées de respecter (…) la constitution, les lois de la République, d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les missions qui me sont confiées, de consacrer toutes mes forces et tout mon savoir-faire à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC contre toutes formes de menaces à caractère militaire, d’invasion ou d’agression et cela jusqu’au sacrifice suprême la défendre «, a juré Christian Tshiwewe lors de sa prestation de serment devant le Président de la République.

Il sied de rappeler qu’il avait plu au chef de l’État de nommer, dans une ordonnance lue le 3 du mois en cours, le Lieutenant général Christian Tshiwewe Songesha, en remplacement du Général Célestin Mbala. C’est ce jeudi 13 octobre, soit dix jours plus tard, que le Commandant suprême des FARDC et de la PNC a tenu à présider, personnellement, la cérémonie de passation de commandement sur l’esplanade de l’État-Major Général des Fardc au camp colonnelKokolo, à Kinshasa.

La cérémonie proprement dite

L’arrivée du Président Félix Tshisekedi a marqué le début proprement dit de la cérémonie du passage de bâton entre les généraux Célestin Mbala et Christian Tshiwewe et ce, après l’exécution de l’hymne national et du passage en revue des troupes rangées pour rendre honneur au Chef de l’État. Il s’en est suivi le mot de circonstance du Chef d’état-major sortant qui a dit toute sa gratitude et tous ses remerciements au Président de la République pour la confiance placée en sa modeste personne.

Pour lui, la loi de programmation militaire permettra la montée en puissance des FARDC. Le Chef d’Etat-major sortant a, par ailleurs, présenté ses vives félicitations à toute l’équipe promue nouvellement dans un contexte de guerre à l’Est et à Kwamouth. Ce dernier, n’a pas oublié de suggérer à l’équipe entrante de tout mettre en œuvre pour consolider et mériter la confiance que le peuple congolais a placé en elle.

Aux FARDC, il a demandé de toujours agir en fonction de la devise : « Ne jamais trahir le Congo !». Et, a remercié tous les hommes de troupes pour la discipline avant de prier Dieu de protéger chacun ainsi que leurs familles respectives !

Pour terminer, le Chef d’Etat-major sortant a présenté son remplaçant, Christian Tshiwewe et a enjoint toute l’armée à lui obéir en tout ce qu’il leur commandera.

La lecture de l’ordonnance présidentielle nommant le chef d’état-major entrant à été rendue par le Patron de la Défense Nationale, Gilbert Kabanda. Par la suite le CEMG sortant a remis l’étendard de commandement au commandant suprême qui, à son tour, l’a transféré au Général Christian Tshiwewe avant que ce dernier puisse prêter serment, consacrant ainsi sa prise de fonction.

Un défilé militaire a sanctionné cette cérémonie, précédant les derniers honneurs militaires au Président Félix Tshisekedi.