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Matadi : les aides-malades de l’hôpital provincial de référence de Kinkanda en difficulté

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Matadi : les aides-malades de l’hôpital provincial de référence de Kinkanda en difficulté

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Les aides-malades de l’hôpital de référence de Kinkanda à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central, ne savent plus à quel saint se vouer depuis l’écroulement du mur du hangar leur servant d’abri, il y a plus d’une année. En effet, en dépit d’incessants cris d’alarme lancés en direction des autorités sanitaires de cette grande formation médicale d’Etat par toutes les personnes venues rester au chevet des malades internés, aussi bien dans la salle des soins intensifs qu’à celle d’urgence, aucune solution n’a été trouvée jusqu’à à ces jours face à cette situation à la fois inquiétante et déplorable.

L’opinion publique se pose la question de savoir à quoi serviraient les recettes journalières générées par établissement hospitalier.
Une indifférence devenue chronique de la part de tous ceux qui ont une parcelle d’autorités dans cet établissement sanitaire public, censés assurer notamment la protection et la bonne prise en charge des aides-malades dont certains n’ont pas des familles à Matadi.

Ces derniers se sentent pour le moment abandonnés à leur triste sort. Ils passent non seulement les nuits entières à la belle étoile, mais aussi et surtout se trouvent exposés à des intempéries de toutes sortes les exposant aux diverses maladies. « Ils ont difficile de veiller, comme il se doit, à leurs malades», ont relevé des sources dans cette ville de la RDC.

Pour l’heure, la patience de ces aides-malades ayant dépassé les limites du tolérable, ils sollicitent l’intervention, le plus vite possible, de l’autorité urbaine, qui lui est toujours animée de la bonne foi, pour se pencher à la reconstruction de ce mur longtemps écroulé.

Outre le problème ci-dessus évoqué, il y a aussi celui de manque des lits qui se pose avec acuité dans la salle néo-natale où les nouveau-nés sont présentement condamnés de dormir à même le sol.

Pour beaucoup d’observateurs avertis, il est vraiment inconcevable en ce 21ème siècle de voir une grande formation médicale d’Etat, comme celle de Kinkanda, être encore butée à de sérieux problèmes liés entre autres à l’organisation et au fonctionnement.