Par MKM

Augustin Matata Ponyo, dit « Mapon », et ses co-prévenus Patrice Kitebi et Christophe Grobler, restent poursuivis pour détournement de deniers publics, dans le cadre de la débâcle du projet Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo. C’est ce qui ressort de l’arrêt rendu le vendredi 18 novembre, par la Cour constitutionnelle, en interprétation de l’article 164 de la Constitution en vigueur.

Saisie par la Cour de cassation pour examiner l’exception soulevée en son temps par le Conseil de « Mapon », la Cour constitutionnelle vient de répondre en réaffirmant être « Juge pénal d’un ancien Président de la République ou d’un Premier Ministre qui n’est plus en fonction au moment des poursuites et ce en parfaite harmonie avec l’esprit du constituant ».

Cet arrêt met fin à l’autre prononcé par l’ancien Président de la Cour constitutionnelle et auquel le Camp Matata s’accrochait tant, pendant que l’opinion tient à être édifiée sur la destination de la bagatelle somme de 200 millions USD placés dans ce projet pilote.

« Mapon », Premier Ministre entre 2012 et 2016, a là une belle opportunité de prouver son innocence, qu’il ne cesse de brandir à travers ses affidés. Présumé coupable, jusque-là, qu’il se prépare bien en conséquence.