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Matadi : la médiation du maire de la ville rétablit la paix sociale au sein de l’entreprise Congo DiHAO

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Matadi : la médiation du maire de la ville rétablit la paix sociale au sein de l’entreprise Congo DiHAO

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Le conflit social qui opposait la société chinoise des transports dénommée “Congo DiHAO” à ses travailleurs, appartient désormais à l’histoire.

A l’origine de ce conflit qui a occasionné un manque à gagner important à cette entreprise et obligeant les deux parties antagonistes à se regarder en chien de faïence figuraient notamment la non application, par l’employeur, des instructions liées à la législation sociale en rapport avec le Smig ; les retenues abusives des salaires des agents ; la non affiliation de ces derniers à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; le non paiement des primes de prestation et de voyage, et bien d’autres griefs.

Pendant près de 10 jours, les travailleurs en colère qui ont observé un arrêt de travail, conditionnaient la reprise de travail par la décantation urgente et sans autre forme de procès de tous les problèmes énumérés qui les mettaient en mal. Après une première réunion qui avait mis autour d’une même table, à l’hôtel de ville de Matadi, toutes les parties en conflit et qui s’est terminée en queue de poisson suite aux désaccords ayant persisté par rapport à certains points demeurés pendants, le maire de la ville portuaire, Dominique Nkodia Mbete a décidé de s’y investir personnellement.

Il avait, à cet effet, invité toutes les parties concernées à savoir : le banc syndical représentant tous les travailleurs de l’entreprise, d’une part, et, d’autre part, le banc patronal représenté par le Directeur Général de cette firme chinoise. C’était dans le cabinet de travail du maire de Matadi, en présence de l’Inspecteur urbain du travail qui, en ce qui le concerne, a fait parler les textes en vigueur.

Au terme de cette deuxième rencontre qualifiée de tous les enjeux au cours de laquelle les discussions portaient essentiellement sur les différents points de divergence, l’autorité urbaine qui en a assuré la médiation, a pesé de tout son poids en faisant entre autres des concessions qui ont abouti à des solutions idoines et durables acceptées par toutes les parties. Ces dernières ont ainsi décidé d’enterrer la hache de guerre et de fumer le calumet de la paix.

Du coup, l’ordre, le calme et la paix sociale ont été rétablis au sein de cette entreprise chinoise. Et la grève suspendue d’office.