Le train électoral a déjà quitté la gare à destination du terminal«horizon 20 décembre»!
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Quid du réaménagement technique de l’exécutif annoncé par le Chef de l’Etat ?
Par Bamporiki Chamira
L’année électorale 2023 est bel et bien là, avec ses nombreux enjeux, dont l’importance n’est plus à démontrer ! En effet, c’est au terme de cette année électorale 2023 que toutes les institutions de la République, issues des élections, connaitront leur renouvellement à commencer par la Présidence de la République et dans la suite de celle-ci, les deux chambres législatives et de contrôle de l’exécutif, à savoir la Chambre haute (le Sénat) et la Chambre basse (l’Assemblée nationale) !
Afin d’asseoir sans heurts les bases de la nouvelle et imposante architecture du pouvoir appelée à diriger la République au cours du prochain quinquennat, il est apparu impérieux de faire accompagner la démarche par des actions d’un Gouvernement revu et corrigé, à la lumière des insuffisances constatées par ses masses populaires du pays !
Une parfaite négation du passé
Ainsi donc le réaménagement technique de l’exécutif central annoncé par le Président de la République, Chef de l’Etat, devra être une parfaite négation du passé encore récent où l’appartenance aux alliances politiques dites prépondérantes prenaient le pas sur la visibilité des actions vitales entreprises au profit de populations déshéritées !
D’après certaines attentes exprimées, le réaménagement technique de l’exécutif central très attendu devrait plus concerner les feuilles de route (ou contenues concrets) des ministères que les individus concernés séparément tandis que d’autres concerneraient la taille du gouvernement qui plait plutôt à des individus qu’il ne rende des services appréciables par l’ensemble de la population démunie !
Enfin, selon plusieurs observateurs avisés de l’action gouvernementale, le réaménagement technique présentement envisagé devrait être une projection des missions de l’exécutif central sur l’avenir en rapport avec le programme de l’aménagement réel ou supposé de 145 territoires qui composent le République démocratique du Congo.
En effet, de plus en plus nombreux sont des membres de l’élite intellectuelle du pays qui pensent que le moment est venu pour rendre justice aux collectivités rurales de l’arrière-pays condamnées à l’obscurantisme par les régimes politiques précédents qui pensaient toujours que celles-ci avaient plus besoin de chanter et de danser que d’accéder à l’eau potable, à l’électricité et à l’instruction de base !
En voulant changer maintenant de fusil l’épaule, l’équipe de l’exécutif central, actuellement en gestation, est appelée à viabiliser le ministère du développement rural, en lui donnant un nouveau contenu et des moyens conséquents pour se rendre visible au sens du vécu.