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Provinces de Kasaï-Oriental et Maniema: Gisèle Ndaya dénonce la recrudescence de violences à l’égard de la femme

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Provinces de Kasaï-Oriental et Maniema: Gisèle Ndaya dénonce la recrudescence de violences à l’égard de la femme

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Par Tantia Sakata

Un communiqué de presse du Ministère du Genre, Famille et Enfant publié le 24 janvier 2023 relève la recrudescence, depuis quelques jours, de violences à l’égard de la femme et jeune fille dans les provinces du Kasaï-Oriental et du Maniema.

Face à cette escalade, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya, a dénoncé et condamné ces actes ” barbares, infrahumains et d’une autre époque, qui portent atteinte aux droits humains et à ceux des femmes, garantis par les lois congolaises et par des traités et conventions internationaux que la République démocratique du Congo a ratifiés “.

” Les jeunes femmes et jeunes filles sont victimes de bastonnade dans la localité de Salamabila, en territoire de Kabambare, province de Maniema pour avoir porté le pantalon et la mini-jupe. De même, une fille mineure placée dans un centre d’hébergement des enfants en situation difficile de Muene-Ditu au Kasaï-Oriental, est accusée de sorcellerie et torturée par les personnes censées la protéger “, pouvons-nous lire dans le communiqué.

Dans le document, il est demandé aux ministères sectoriels concernés par ces situations d’activer les mécanismes de poursuite judiciaire à l’égard des auteurs de ces actes qui ne doivent pas rester impunis.

Réagissant dans un tweet, Gisèle Ndaya a signifié qu’à l’ère de la tolérance zéro contre les violences basées sur le Genre (VGB), il est inacceptable d’assister à un comportement si rétrograde à l’égard des femmes. Et d’ajouter : ” ces délinquants ont porté atteinte à la fois aux droits des femmes et aux droits humains garantis par les lois congolaises ainsi que par les traités et conventions internationaux. Des sanctions s’imposent “.

Pour rappel, dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, une jeune fille était copieusement fouettée en public par des miliciens à Salamabila. Ces images ont engendré un tollé au sein de l’opinion publique, laissant plusieurs personnes sans voix suite à l’animalité de l’acte posé en plein 21ème siècle.