Par Bamporiki Chamira

Après avoir été prolongée de 25 jours par la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), l’opération d’enrôlement et identification des électeurs tire déjà à sa fin. En effet, d’après des informations publics récemment par le centrale électorale , c’est le vendredi 17 du mois en cours que les dites opérations vont être clôturées au pays et dans pays étrangers où les communautés congolaises sont véritablement représentées.

Selon des statistiques disponibles à ce jour dans les bureaux de la CENI en province, le nombre de personnes enrôlées a atteint le niveau correspondant à celui indiqué par le fichier électoral, avec un taux de participation masculine plus élevé que celui de femmes. Comme on peut le constater, ce résultat bas en brèche les projections optimistes faites par beaucoup d’organisations féministes du pays qui annonçaient déjà à la face du monde le succès de femmes aux prochaines élections générales en République Démocratique du Congo.

Tout n’est pas encore joué

Mais les plus actives, les plus influentes et les opposées à l’influence des hommes plus dans l’arène politique du pays parmi les organisations féministes de la RDC ne cessent d’affirmer que tout n’est pas encore joué pour conclure à une défaite sans appel des femmes, car la campagne électorale qui décidera de tout n’a pas encore eu lieu. En effet, les organisations de femmes congolaises, comme d’ailleurs les organisations féministes de la RDC attendent les candidats et leurs formations politiques sur le terrain à partager pendant la prochaine période de campagne électorale.

L’analyse de tendance qui se dessinedéjà à Kinshasa et dans les villes alentours indiquent que les prochaines élections seront très disputées, les grandes surprises devant provenir des provinces où les masses populaires rurales refusent désormais de se laisser embarquer dans des bateaux dont elles ne connaissent pas la destination. La métaphore est bien à sa place car elle indique justement comment de fougueux propagandistes envahissent les villages pour amener des foules entières à changer d’avis sur les candidats potentiels de leur préférence contre d’autres Quid de la campagne électorale

Il nous revient d’indiquer que dans certaines régions rurales de l’arrière-pays la campagne électorale (indirecte) a belle et bien déjà commencé mais une résistance farouche des couches défavorisées de la population constituées majoritairement de femmes et de jeunes de deux sexes ne cesse de se manifester en différentsd’opération d’enrôlement.

Endroits rapportent nombre de défenseurs de droits de l’homme établis au Sud-Kivu, au Nord-Kivu, au Maniema et dans l’ex-Province Orientale qui requièrent l’anonymat

Un sujet à débat

En réponse à cette campagne électorale indirecte du reste illégale, une dynamique interne qui se manifeste discrètement au sein des organisations féminines se développe très rapidement dans les zones rurales fortement appuyées par des femmes leaders retordu en indiquant que les prochaines élections en République Démocratique du Congo seront très influencées par la présence massive de la genre féminine mais aussi et surtout par la coloration affective et sentimentale que celle-ci lui aura imprimé sur tout la ligne, affirmation ?

Comme on le sait, la loi qui régit les joutes démocratiques est cette de grands nombres à voter pour une opération d’enrôlement
Candidat plus ce dernier aura la chance de gagne. Or en République Démocratique du Congo les femmes sont plus nombreuses que les hommes. En se mettant d’accord sur un candidat de leur choix, elles sont capables d’imposer celui-ci à l’ensemble du peuples de ce pays. Un sujet à débat !