Lutte contre le mariage précoce et la mutilation des enfants : une délégation de l’Union Africaine attendue à Kinshasa en octobre
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Par Tantia Sakata
Dans le cadre de la lutte contre le mariage précoce et la mutilation des enfants, une délégation de l’Union Africaine est attendue, du 02 au 05 octobre 2023 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Cette annonce a été faite le mardi 12 septembre 2023 par le coordonnateur national de la Cellule de lutte contre la pédo-criminalité et cybercriminalité en RDC, Joseph Kalonda, à l’issue d’une audience lui accordée par la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko. Les échanges entre les deux personnalités ont été axés sur l’arrivée de cette délégation de l’Union Africaine qui sera en mission officielle.
» Une grande commission de l’Union Africaine qui s’occupe de la lutte contre les mariages précoces et mutilations des enfants sera en visite dans le pays. Nous sommes venus nous acquérir de la disponibilité de la ministre du Genre, Famille et Enfant pour recevoir ladite délégation « , a fait savoir M. Kalonda. Il a notamment indiqué que le ministère du Genre qui s’occupe de ces deux thématiques (mariage précoce et mutilation des enfants) va prendre part aux assises organisées à cet effet. Question d’évaluer l’applicabilité des résolutions de l’Union Africaine concernant ces matières et de savoir son degré d’applicabilité en RDC.
Mise en place du CISM
S’agissant de la journée d’hier mercredi 13 septembre, la délégation du Réseau genre et droits des femmes (GEDROF), conduite par la présidente de l’Asbl Rien sans les Femmes, Fifi Barka, a déposé auprès de la ministre du Genre une note de plaidoyer pour la mise en application du décret instituant le Centre intégré des services Multisectoriels (CISM).
» Nous sommes venus lui remettre une note de plaidoyer dans lequel notre plus grande recommandation est que le décret sur l’institutionnalisation du CISM soit réellement d’application. La Ministre nous a promis de prendre connaissance du document afin de l’étudier, avant de nous donner la suite « , a déclaré à la presse Nathalie Yoka Mbombo, chargée de Programme de GEDROF.
Celle-ci a profité de la circonstance pour dire aux membres de son association que la lutte continue et qu’il ne faut pas baisser les bras.