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Hier en Agola, en presence de Joe Biden, Joao Lourenço et du Zambien Hakainde HachilemaCorridor de Lobito : Félix Tshisekedi insiste sur la paix

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Hier en Agola, en presence de Joe Biden, Joao Lourenço et du Zambien Hakainde HachilemaCorridor de Lobito : Félix Tshisekedi insiste sur la paix

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Par DMK

Le Président rd congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait le déplacement de la province angolaise de Benguela, précisément à Lobito, où il a pris part, hier mercredi 4 décembre 2024, aux côtés de ses homologues angolais Joao Lourenço, zambien Hakainde Hichilema, américain Joe Biden, et du vice-Président tanzanien, à une importante réunion multilatérale axée sur le projet corridor de Lobito. Un projet économique intégrateur qui ne manquera pas de booster le développement des pays de la sous-région et qui bénéficie du soutien de l’Union européenne et des Etats-Unis, comme en témoigne ce premier voyage du Président Joe Biden en Afrique.

La séance de travail qui s’est tenue hier à Lobito intervient cinq mois après la signature de l’accord sur ce grand projet économique par les Chefs d’Etat des trois pays les plus concernés, notamment la RDC, l’Angola, et la Zambie, en vue de faciliter le transport des minerais produits (principalement le cuivre et le cobalt) par ces trois pays voisins vers des marchés extérieurs.

Le chef de l’Etat congolais a salué la tenue de cette réunion multilatérale. Selon Félix Antoine Tshisekedi, le corridor de Lobito représente une opportunité stratégique pour la RDC qui tient à valoriser ses ressources naturelles, en particulier le cuivre et le cobalt qui constituent 70 % de la demande mondiale.  » Ce corridor catalysera la création de plus de 30 000 emplois directs et indirects. Le temps de transit des marchandises actuellement de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours « , a encore indiqué le Chef de l’Etat congolais qui a également saisi cette occasion pour rappeler au Président américain et à ses homologues angolais et zambien que la  » sécurité constitue la pierre angulaire de tout développement durable « .

A propos justement du défi sécuritaire au sein de la sous-région, le Chef de l’État congolais a salué « le rôle déterminant de l’Angola dans le processus de Luanda » et a réaffirmé son engagement à travailler au retour définitif de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Il faut noter qu’avant de tenir la réunion multilatérale, les trois Chefs d’État et le vice-Président tanzanien ont visité le terminal du port de Lobito et l’usine Carrinho Food Processing Factory, qui œuvre dans le secteur agro industriel en Angola depuis 1993.

Pour rappel, lors de la signature de l’accord intervenu en juillet dernier, les trois Chefs d’État avaient convenu d’utiliser de façon optimale le corridor ferroviaire angolais de Lobito, situé près des régions minières du Grand Katanga en RDC et du Copperbelt en Zambie.

Voisins et tous membres Le Président rd congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait le déplacement de la province angolaise de Benguela, précisément à Lobito, où il a pris part, hier mercredi 4 décembre 2024, aux côtés de ses homologues angolais Joao Lourenço, zambien Hakainde Hichilema, américain Joe Biden, et du vice-Président tanzanien, à une importante réunion multilatérale axée sur le projet corridor de Lobito. Un projet économique intégrateur qui ne manquera pas de booster le développement des pays de la sous-région et qui bénéficie du soutien de l’Union européenne et des Etats-Unis, comme en témoigne ce premier voyage du Président Joe Biden en Afrique.

La séance de travail qui s’est tenue hier à Lobito intervient cinq mois après la signature de l’accord sur ce grand projet économique par les Chefs d’Etat des trois pays les plus concernés, notamment la RDC, l’Angola, et la Zambie, en vue de faciliter le transport des minerais produits (principalement le cuivre et le cobalt) par ces trois pays voisins vers des marchés extérieurs.

Le chef de l’Etat congolais a salué la tenue de cette réunion multilatérale. Selon Félix Antoine Tshisekedi, le corridor de Lobito représente une opportunité stratégique pour la RDC qui tient à valoriser ses ressources naturelles, en particulier le cuivre et le cobalt qui constituent 70% de la demande mondiale.  » Ce corridor catalysera la création de plus de 30 000 emplois directs et indirects. Le temps de transit des marchandises actuellement de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours « , a encore indiqué le Chef de l’Etat congolais qui a également saisi cette occasion pour rappeler au Président américain et à ses homologues angolais et zambien que la  » sécurité constitue la pierre angulaire de tout développement durable « .

A propos justement du défi sécuritaire au sein de la sous-région, le Chef de l’Etat congolais a salué « le rôle déterminant de l’Angola dans le processus de Luanda » et a réaffirmé son engagement à travailler au retour définitif de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Il faut noter qu’avant de tenir la réunion multilatérale, les trois Chefs d’Etat et le vice-Président tanzanien ont visité le terminal du port de Lobito et l’usine Carrinho Food Processing Factory, qui œuvre dans le secteur agro industriel en Angola depuis 1993.

Pour rappel, lors de la signature de l’accord intervenu en juillet dernier, les trois Chefs d’État avaient convenu d’utiliser de façon optimale le corridor ferroviaire angolais de Lobito, situé près des régions minières du Grand Katanga en RDC et du Copperbelt en Zambie.

Voisins et tous membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la RDC, l’Angola, et la Zambie ont ainsi concédé l’exploitation de ce corridor frontalier au consortium Lobito Atlantic Railway, lauréat de l’appel d’offres international. Ce dernier est constitué des sociétés Trafigura (de la Suisse), Vecturis (de la Belgique) et Mota-Engil (du Portugal).

Ce consortium a été sélectionné afin de porter la fréquence quotidienne à 49 trains sur une période de 30 ans et de garantir 1 600 emplois directs. Il devrait également s’occuper du transport de gros chargements, comme les minerais de la RDC et de la Zambie, ainsi que de l’entretien des infrastructures (ateliers, voie ferrée).

En ce qui concerne la RDC, le corridor de Lobito, qui comprend le port de Lobito, le terminal de Mineiro, l’aéroport de Catumbela et le chemin de fer de Benguela permettra de relier les provinces minières du Tanganyika, du Haut-Lomami, de Lualaba et du Haut-Katanga. Les concentrés de cuivre seront ainsi acheminés de ces provinces vers la Zambie pour y être fondus avant l’exportation.

Ce corridor offre aussi une voie efficace pour l’accès aux marchés extérieurs, quand on sait que la Zambie et la RDC dépendaient jusque-là fortement du transport routier pour l’exportation de leurs métaux précieux.