Sénat : le Budget 2025 sous examen approfondi pour amélioration
Partager
Par MKM
Un délai de 6 jours, depuis le mardi 4 décembre, est accordé à la Commission ECOFIN du Sénat pour examen en profondeur et amélioration du projet de Budget 2025. Telle a été le dernier mot annoncé lors de la plénière tenue le mardi 4 décembre au Palais sous la conduite du Speaker Jean – Michel Sama Lukonde.
Ce, au regard des interventions musclées et des recommandations des Sénateurs, tenant à l’amélioration du contenu de ce projet de loi. Des préoccupations soulevées ont tourné autour du cadre macroéconomique, la politique et la croissance économique en faveur de l’amélioration du social en RDC. Un alignement de l’esprit sur la traduction en acte des six engagements pris par le Chef de l’Etat à l’endroit du peuple congolais. En clair, il est envisagé de bien se rendre compte de l’orientation de plus de fonds d’investissement vers les provinces dont la Chambre haute est l’émanation, la sécurisation du territoire national et l’équilibre du développement entre les provinces et les territoires.
Ces différentes situations ont été soulevées après la présentation de l’économie dudit projet par le Ministre d’Etat en charge du Budget. Au nom de la Première Ministre, Aimé Boji Sangara a pris la parole lors de la plénière consacrée à l’examen du Budget 2025 en seconde lecture après son adoption à l’Assemblée nationale. Des taux indicateurs macroéconomiques présentés ont concerné entre autres le Taux de croissance du PIB qui s’élève à 5,7%, le taux d’inflation moyen de 10,3 %, taux d’inflation fin période 9,2%, taux de change moyen 2954,4 FC/ USD.
Des innovations
A en croire le Ministre d’Etat Aimé Boji Sangara, ce projet contient plusieurs éléments d’innovations Il a cité un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de niveau de 2024, avec un effet d’amélioration passant de 15,1% à 48,4,% en 2025. Il a été aussi évoqué un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage. Tout comme les autres accroissements par rapport à la Sécurité, au développement rural et aux actions de promotion de l’entrepreneuriat de la jeunesse. Entrent dans le même ordre d’idées, la poursuite des investissements couvrant les infrastructures, comme celle relative à la mise en œuvre des grands projets tels le PDL – 145 territoires et d’autres travaux de modernisation , à l’instar des routes, des aéroports et du port en eaux profondes de Banana. Il en est également de la poursuite de la gratuité de l’enseignement primaire, de la couverture de santé universelle, la réforme des finances publiques et d’autres secteurs de la vie nationale, notamment la continuation du financement de la montée en puissance des FARDC,de la pacification de l’Est du pays.
Budget en bref
En recettes et en dépenses, le projet des finances présenté se trouve à hauteur de 49 846,8 milliards de FC, soit un accroissement de 21,6% par rapport à l’exercice 2024 chiffré à 45.376,9 milliards de FC. Ce budget a été élaboré en tenant compte de la perspective après la conclusion au mois de juin dernier du premier programme FEC (Facilité élargie du crédit) et de la conclusion du deuxième programme triennal avec le FMI.