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16 jours d’activisme : des jeunes sensibilisés à lutter contre les VBG

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16 jours d’activisme : des jeunes sensibilisés à lutter contre les VBG

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Par Tantia Sakata

Dans le cadre des 16 jours d’activisme, le Groupe genre des Nations Unies a, le vendredi 6 décembre 2024 à Kinshasa, organisé un café-débat avec les jeunes sous le thème :  » l’engagement des jeunes contre les violences domestiques et dans le milieu scolaire et académique « .

L’objectif est de contribuer à la prévention et la lutte contre l’impunité pour la réduction des Violences basées sur le Genre (VBG) en République Démocratique du Congo. Il est aussi question d’accentuer la sensibilisation des jeunes face aux violences faites aux femmes en mettant l’accent sur les féminicides, les violences domestiques et celles en milieu scolaire et académique. Le Chargé de Programme Lutte contre les violences faites aux femmes à l’ONU Femmes RDC, Jules Mulimbi, a déclaré que  » nous avons échangé avec les jeunes vivant dans des environnements où il y a des violences « .

« L’idée est de voir chacun d’entre nous, en particulier les jeunes, prendre conscience de la nécessité d’évoluer dans un environnement exempt de violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) « , a déclaré M. Mulimbi. Pour mettre fin à ce phénomène, il estime que les jeunes sont les mieux placés pour galvaniser la communauté et instaurer une dynamique basée sur le respect mutuel entre les hommes et les femmes, ainsi qu’entre les filles et les garçons. C’est possible, d’autant plus que les VBG sont évitables.

Concernant le Représentant du Ministre d’Etat de l’Education Nationale et de Nouvelle Citoyenneté, GodfreyTalabulu, la gestion des violences basées sur le genre en milieu scolaire est très capitale.

Pour lutter contre ces violences en milieu scolaire, ce Conseiller en Inclusion, Genre et Nouvelle Citoyenneté, a rassuré que le code de bonne conduite de l’agent de l’Etat, spécialement les enseignants, lutte également contre les exploitations sexuelles, les abus sexuels et harcèlement sexuel. Ainsi, les coupables sont sanctionnés administrativement et pénalement. En ce qui concerne leur participation dans la lutte contre les VBG, le Coordonnateur de programme de la Ligue Zone Afrique/Défense des Enfants, Elèves et Etudiants (LIZADEL), Innocent Prosper Mbumba, a indiqué que  » nous pensons que les mécanismes doivent être mis en place pour que nous puissions dénoncer tous les cas de violence qui sont commis à l’égard des élèves surtout en milieu scolaire « .

Bénéficiaires de ces échanges, Juliana TadyMilongo, a mis l’accent sur l’important de ce genre d’activités que l’a permise d’être au courant de ses droits.
 » Je me suis retrouvée dans de nombreuses situations, et si j’avais eu conscience de mes droits auparavant, j’aurais peut-être pu poursuivre mes bourreaux en justice. Il est mieux d’apprendre aux jeunes leurs droits, ainsi que les différentes formes de la violence, pas seulement sexuelles, mais physiques, mentales et psychologiques « , a-t-elle ajouté.