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Matadi : le CSAC appelle les responsables des médias à se conformer à la loi

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Matadi : le CSAC appelle les responsables des médias à se conformer à la loi

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Faisant suite à certaines dispositions contenues dans la nouvelle Loi nº 23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, de l’information et de l’émission respectivement par la radio et la télévision, la presse écrite et en ligne, ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo, le Coordonnateur provincial du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Célestin Bibimbu Kuhuna, a réuni, le mercredi 8 janvier 2025 au siège de cet organe de régulation des médias situé sur l’avenue Nsangu Luyeye dans la commune de Matadi de la province du Kongo Central, tous les responsables des médias en ligne et des journalistes administrateurs des groupes sur les réseaux sociaux fonctionnant dans sa juridiction.
Au cours de cette réunion qui a aussi connu la participation de Dieudonné Muaka Dimbi, Président sectionnaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), il était question, de prime abord, de partager avec ces acteurs des médias numériques, les informations essentielles liées à la création et à l’exercice d’une entreprise de presse en ligne. L’occasion faisant le larron, le nº 1 du CSAC au Kongo Central leur a rappelé en premier les conditions exigées par les textes légaux et réglementaires de leur métier.

 » C’est-à-dire, a-t-il indiqué, tout celui qui veut en créer devrait d’abord s’adresser, au préalable, au CSAC pour l’obtention de l’avis de conformité. Ce qui lui permettra ensuite de se procurer une panoplie de documents exigés par l’Etat congolais, parmi lesquels le registre de commerce, le numéro d’impôt et d’identification à la sécurité sociale, la pièce justificative servant d’identification nationale ainsi que tant d’autres encore non de moindre importance « .
 » Car, il a été constaté avec beaucoup d’amertumes qu’à Matadi, aucun média en ligne n’est jusqu’à ce jour en règle vis-à-vis des exigences imposées par l’Etat congolais. Ce qui revient à dire que tous les 10 médias en ligne monitorés à Matadi fonctionnent de façon illégale et irrégulière « , a poursuivi le Coordonnateur provincial du CSAC.

A cet effet, Célestin Bibimbu Kuhuna a invité les responsables de ces organes de presse à faire diligence pour se mettre en ordre.  » Car, a-t-il souligné, 2025 étant une année de rigueur dans le travail au sein de l’organe de régulation des médias, tous les médias en ligne qui ne disposeraient pas de tous les documents ci-haut mentionnés, seraient d’office candidats à la disparition et ce, sans autre forme de procès. Ce qui n’est pas le souhait de la Coordination provinciale du CSAC au vu de bonnes relations longtemps existant entre les instances de régulation et d’autorégulation et l’ensemble des professionnels des médias de la ville portuaire de Matadi « .

Le volet lié entre autres aux fake news, aux injures, à la diffamation, aux attaques entre confrères et consœurs de la profession… auquel s’adonnent certains journalistes administrateurs des groupes sur les réseaux sociaux, a été également évoqué et condamné avec la dernière énergie par le CSAC.

C’est dans cette optique que Célestin Bibimbu Kuhuna les a tous exhortés au respect du code d’éthique et de déontologie professionnelle afin de garantir une information fiable et de qualité au service de leurs nombreux internautes.

De son côté, le Président sectionnaire de l’UNPC, Dieudonné Muaka Dimbi, a fait part aux acteurs des médias numériques, du récent message en provenance de sa haute hiérarchie de la corporation ayant trait à l’organisation très prochainement des assemblées générales de restitution du dernier congrès de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), en vue notamment du renouvellement des comités sectionnaires sur l’ensemble du territoire national.

 » Un calendrier national, a-t-il dit, sera dressé à cet effet dans un temps record pour la circonstance.

Il a demandé à toutes les sections provinciales de l’UNPC de faire et de transmettre en urgence les états de besoins chiffrés ainsi que les listes d’au moins 100 professionnels des médias par province devant prendre part aux travaux desdites assemblées générales.

 » Cependant, conformément aux instructions en provenance du comité directeur national de la l’UNPC, a-t-il enfin averti, tous ceux des confrères et consœurs journalistes prestant dans les différents cabinets politiques (Assemblée provinciale, gouvernorat de province, ministère provincial et mairie), sont d’office exclus. C’est-à-dire, ils ne peuvent être ni électeurs et moins encore éligibles « .