Par K Kap

Sauf changement de dernière minute, une vente publique des biens de Corneille Nangaa et ses compères ciblés de l’AFC, Alliance Fleuve Congo, sera tenue le 30 janvier prochain. C’est ce qu’annonce le Ministre d’État en charge de la Justice qui signe un communiqué dans ce sens en circulation depuis hier mardi 21 janvier.
Il y a plus de détails sur les biens confisqués de l’ancien Président de la CENI. Il est ainsi cité :

• Castelo Hôtel, situé n°07A de l’avenue prince de Liège, dans la commune de la Gombe;
• Villa située au n°34 de l’avenue Colonel Tshatshi, dans la commune de la Gombe;
• Villa située au n°34B de l’avenue Macampagne, dans la commune de Ngaliema;
• Villa située au n°36 de l’avenue Biangala, Q/Salongo-Sud dans la commune de Lemba;
• Villa située au n°66 A2 de la route de Matadi, Q/Delvaux dans la commune de Ngaliema;
• Deux appartements situés dans l’immeuble DIKIN, dans la commune de la Gombe;
• Maison en construction située au n°150 de l’avenue Lowa, dans la commune de Kinshasa;
• Parcelle vide clôturée située au n°32 de l’avenue des Offres, Q/Ngomba-Kinkusa dans la commune de Ngaliema.
  D’après la même source, l’argent issu de cette vente servira à l’indemnisation des victimes de la guerre d’agression sous l’instigation du Rwanda.
  Certains activistes des Droits de l’homme prétextent que les droits des condamnés à la peine capitale ont été violés, pour n’avoir pas interjeté l’appel. Et personne ne reconnaît avoir eu vent d’une telle démarche. Tant il est connu que cette procédure a généralement un délai. Ces défenseurs en question sont priés de sensibiliser pareils justiciables à reconnaître d’abord les contours de la justice de son pays, avant de s’engager à n’importe quelle aventure périlleuse. Les terroristes n’ont pas plus des droits à la vie que leurs victimes.