Par YHR

À 48 heures de la journée internationale de la Francophonie, le Niger, le Burkina Faso et le Mali claquent la porte de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Dans un tweet publié le mardi 18 mars, Jean-Luc Mélenchon, leader de la « France insoumise » attribue ces départs aux errements du régime d’Emmanuel Macron et à la présidence rwandaise, pays anglophone et agresseur de la République Démocratique du Congo, à la tête de l’OIF.

« Chagrin : la France paye cher les errements de la macronie en Afrique : le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont quitté ces dernières 48 heures l’Organisation internationale de la Francophonie. Mais celle-ci reste présidée par une Rwandaise anglophone, ancienne ministre du dictateur Paul Kagame, envahisseur de la RDC », déclare le N°1 de LFI.

La RDC absente du sommet, prévu au Rwanda

À noter que l’absence d’un passage sur le conflit armé en RDC dans le discours du président Français, Emmanuel Macron, lors du dernier sommet à Paris n’avait pas été digérée par la délégation congolaise conduite par le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le locataire du Palais de la Nation avait décidé de mettre fin à sa participation à cet événement et de regagner Kinshasa.

Cette année, le Gouvernement de la RD Congo a annoncé qu’elle ne participera pas au sommet, prévu au Rwanda. Kigali a affirmé que le Burkina Faso, le Mali et le Niger n’ont pas quitté l’OIF à cause de Louise Mushikiwabo. La raison, et tout le monde le sait, est entièrement liée à leur ancienne puissance coloniale, la France.