Par Marcel Tshishiku

www.zoom-eco indique que le potentiel énergétique colossal du projet Inga 3 a été expliqué, le mercredi 23 avril, aux partenaires privés à Washington, lors d’une présentation conduite par l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI-RDC).

L’enjeu est d’enclencher une dynamique de mobilisation internationale en faveur d’un partenariat public-privé autour de ce projet structurant pour la RDC et pour l’Afrique.

 » L’objectif visé est de mobiliser le secteur privé international autour du projet Inga 3, à travers la présentation de sa vision stratégique, de son importance pour la République Démocratique du Congo et pour l’Afrique, ainsi que de son potentiel de développement dans le cadre d’un partenariat public-privé « , précise un communiqué officiel.

En fait, il est question de transformer l’immense potentiel hydroélectrique du fleuve Congo en un levier d’industrialisation continentale, de transition énergétique et de croissance inclusive.

Attirer les financements

À travers cette vitrine stratégique aux États-Unis, la République Démocratique du Congo (RDC) envisage de créer une coalition d’acteurs privés capables d’apporter les financements, les technologies et le savoir-faire nécessaires à la concrétisation d’Inga 3.

Le projet Inga 3, en gestation depuis plusieurs décennies, pourrait générer plus de 11.000 MW d’électricité à terme, avec des retombées économiques majeures, à savoir l’accès accru à l’énergie pour les ménages et les industries, la réduction des coûts de production, la création d’emplois directs et indirects et recettes fiscales importantes pour l’État. Il représente également une opportunité stratégique pour renforcer l’intégration énergétique régionale, notamment via les réseaux de la SADC et de l’Afrique centrale.

Mais, le succès du projet repose sur la sécurisation juridique, la transparence dans la gouvernance et une structuration financière adaptée aux attentes des investisseurs internationaux, indiquent les experts.