Dérèglement climatique : le Pr Kabasele alerte sur des inondations, sécheresses et canicules à Kinshasa dans le futur
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Par LM
À travers un fichier audio partagé le samedi 14 juin dernier et devenu viral sur la toile, le professeur Kabasele alerte sur les inondations, la sécheresse et la canicule que connaîtra la ville de Kinshasa dans les prochains jours. Insistant sur le dérèglement climatique notoire, ce scientifique annonce que les effets du réchauffement climatique sont là. « La colère du climat s’abat sur le monde entier.
Aucun pays n’est épargné. Le climat est en train de se rebeller sur le plan mondial », prévient-il. « Nous devons nous adapter aux inondations, car elles feront partie désormais de notre quotidien.
Il y aura également des canicules, car la température pourra atteindre 38, 40 voire 45 degrés à l’ombre à certains moments », poursuit le prof. Et il y aura sans nul doute des morts par canicule.
L’État congolais doit se préparer à ce dérèglement : sécheresse, inondations, canicule… En 2024, se souvient-on, la saison de pluie avait commencé vers le mois de novembre. Il n’y avait donc pas eu de pluie en septembre et octobre. La loi de la conservation de l’énergie étant, les pluies se sont concentrées vers les mois de novembre décembre, une petite saison sèche vers janvier et février 2025, et les pluies ont repris intensément en mars, avril et mai 2025, causant même des morts dues aux inondations et écroulements des murs.
La pluie récupère donc son retard, explique-t-on. Raison pour laquelle le début de la saison sèche s’est déplacé du 15 mai au 15 juin 2025.
La pluie s’est donc déplacée d’un mois. Vers les 20, 25 juin, il n’y aura plus de pluie. Aussi, cette saison sèche ne sera pas fraîche. Elle sera chaude.
C’est aux mois de juillet, août, septembre et octobre que ça sera sec, c’est-à-dire pas de pluie.
Et après, on aura des pluies diluviennes, des déluges, en novembre et décembre. « Nous allons fêter Noël et Bonne Année sous les eaux à Kinshasa ».
L’OVD, l’OR… et l’État congolais sont appelés à se préparer car le climat n’est plus gentil. Nécessité donc de déboucher les caniveaux, préparer les équipes de sauvetage, former les médecins à la gestion de géo risque … bref, s’adapter.
Kinshasa devra recevoir 2 000 millimètres d’eau par an, 2 000 tonnes d’eau par hectare par an. Cette pluviométrie va crescendo. Désormais, il y aura des inondations chaque année à Kinshasa. Ça ne sera plus tous les 10 ans, tous les 5 ans ou tous les 2 ans comme par le passé. Il faudra s’y adapter.