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212 Ongdh exigent la libération d’un jeune activiste pro démocratie

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212 Ongdh exigent la libération d’un jeune activiste pro démocratie

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Jean-Marie Kalonji est arbitrairement détenu au secret depuis quatre mois par des personnes non autrement identifiées

212 Organisations de défense des droits de l’homme exigent la libération de Jean-Marie Kalonji, un jeune activiste pro démocratie, arbitrairement détenu au secret par des personnes non autrement identifiées depuis quatre mois.

Elles demandent au gouvernement congolais de fournir des informations sur les motifs d’arrestation et de détention au secret de ce Congolais enlevé le 15 décembre 2015.

Les 212 Ongdh signataires d’un communiqué de presse rendu public hier jeudi 14 avril 2016, craignent qu’il fasse l’objet de disparition forcée.

” Nous sommes profondément préoccupées par la détention au secret de cet activiste pro-démocratie pour avoir osé exprimer ses opinions publiquement en exigeant le respect de la constitution “, a déclaré Franck Banza, coordonnateur au sein de l’ONG Les Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l’Homme.

Enlevé pour une destination inconnue

Jean-Marie Kalonji, âgé de 30 ans, est coordonnateur du mouvement pro-démocratie ” Quatrième Voix “.

Il préparait une marche pacifique prévue au début du mois de janvier 2016 pour réclamer le respect de la Constitution. Selon le communiqué de presse, le 15 décembre 2015, vers 15 heures, quatre hommes l’avaient enlevé Boulevard du 30 Juin, à la hauteur de l’immeuble Sozacom, pour une destination inconnue. Alors qu’il sortait d’une réunion de planification de ladite marche.

Après plusieurs semaines de recherche, sa famille a été informée qu’il serait détenu au cachot de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) communément appelé ” 3Z “, précise le communiqué.

” Il est privé de droit de visite familiale, d’assistance d’un conseil de son choix et d’être présenté devant une autorité judiciaire compétente après l’expiration du délai de la garde à vue “, peut-on lire.

Les organisations signataires rappellent que les disparitions forcées sont définies par le droit international comme une arrestation ou une détention d’une personne par des responsables du gouvernement ou leurs agents qui refusent de reconnaître la privation de liberté, ou de révéler le sort de la personne ou le lieu où elle se trouve.

Elles vont à l’encontre du respect des droits humains fondamentaux protégés par le Pacte International relatif aux Droits civils et politiques que la RD Congo a ratifié.

Faire cesser immédiatement les arrestations et détentions arbitraires
Aussi, insistent-elles, que dans sa résolution 2277 du 30 mars 2016, le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé le gouvernement congolais à faire cesser immédiatement les arrestations et détentions arbitraires des membres de l’Opposition et de la société civile, ce qui confirme la ” tendance à la restriction de l’espace politique “.

” Depuis plus d’un an, nous assistons à une véritable politique de restriction de l’exercice des libertés publiques dans notre pays.

Ceci est très inquiétant surtout en cette période pré-électorale où les autorités congolaises devraient en garantir la jouissance à tout citoyen sans discrimination fondée notamment sur l’appartenance politique”, a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.

C’est pourquoi, les Organisations de défense des droits de l’homme signataires, recommandent au président de la République et chef de l’Etat, de faire libérer Jean-Marie Kalonji et poursuivre les auteurs de son arrestation et sa détention arbitraires.

Par LM

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