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J. Olenghankoy rappelle comment Kengo est arrivé au Sénat

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J. Olenghankoy rappelle comment Kengo est arrivé au Sénat

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Reniant à l’actuel président de la Chambre haute le statut d’opposant que celui-ci revendique
Pour le président des FONUS, l’ancien Premier ministre de Mobutu s’est fait élire à la présidence de la Chambre haute du Parlement comme indépendant et non comme opposant

Le statut d’autorité morale de l’Opposition dite républicaine revendiqué par Léon Kengo wa Dondo, ancien Premier ministre plusieurs sous le régime Mobutu avant de se retrouver aujourd’hui à la tête du Sénat est perçu comme une insulte faite à la vraie Opposition par les Forces Novatrices pour l’Unité et la Solidarité ” FONUS “, parti cher à Joseph Olenghankoy qui continue à soutenir que l’ancien mobutiste n’a jamais été un opposant et ne le sera jamais.

Se confiant hier à La Tempête des tropiques, Olenghankoy affirme défendre la vérité et va jusqu’à rappeler que l’ancien Premier ministre de Mobutu qui est aujourd’hui dans les bonnes grâces du pouvoir actuel s’était fait enregistrer à l’ex-CEI (Commission électorale indépendante) comme candidat indépendant pour battre campagne au Sénat et prendre ainsi le perchoir de la Chambre haute. Et comme l’ancien Premier ministre continue à garder la présidence du Sénat où il ne serait pas arrivé sans l’aide du pouvoir qui est majoritaire au sein de cette institution, le parti d’Olenghankoy n’entend pas du tout lui reconnaître une quelconque appartenance à la vraie Opposition.

Sur l’avenue de l’Enseignement où les Fonus ont installé leur état-major, on affirme même détenir des éléments sonores de la campagne que Léon Kengo avait menée sur certains médias en tant que candidat indépendant, lorsqu’il convoitait le fauteuil de président du Sénat.

Les Fonus trouvent aussi à redire sur le caractère républicain de l’Opposition dont se réclame l’ancien mobutiste dès lors que le président de la nébuleuse UFC s’est permis de nommer deux sénateurs MLC à des postes de responsabilités dans son parti, sans que ces derniers aient préalablement démissionné du parti cher à Jean-Pierre Bemba Gombo.

Pour Joseph Olenghankoy qui dit se reconnaître dans le combat qu’a toujours mené le Lider maximo Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le président du sénat doit cesser de jouer au caméléon car on ne devient pas opposant par une simple déclaration ou des alliances contre-nature, alors que dans les faits et gestes il est avec le pouvoir.

Par DMK

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