L’assassinat de Marcel Lubala, journaliste à la station provinciale du Kasaï-Oriental de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) continue toujours à susciter diverses réactions.

La dernière en date de lundi 21 novembre 2016 est celle de la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), Irina Bokova.

Elle a condamné le meurtre de ce journaliste congolais survenu dans la nuit du lundi 14 à mardi 15 novembre dernier à Mbuji-Mayi, la ville de la province du Kasaï Oriental.

« Je condamne le meurtre de Marcel Lubala », déclare-t-elle dans un communiqué de presse. Et de poursuivre que « les journalistes doivent pouvoir mener à bien leur mission, qui consiste à informer les citoyens, sans craindre pour leur vie. Je compte sur les autorités du pays pour qu’une enquête approfondie soit diligentée et que les auteurs de ce crime soient traduits en justice ».

Conformément à la résolution 29 adoptée par les Etats membres de l’UNESCO au cours de la Conférence générale de 1997 intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes », la Directrice générale de l’UNESCO publie des communiqués sur le meurtre des professionnels des médias. De ce fait, le journaliste congolais Lubala est le septième journaliste africain tué en 2016. D’une manière globale, 80 journalistes ont été assassinés depuis le début de l’année en cours.

Rappelons que Marcel Lubala qui quitte la terre des hommes à l’âge de 59 ans a été abattu à son domicile par un groupe d’hommes armés. Selon certaines sources, la victime a été atteinte par deux balles tirées au coup et à la poitrine, au moment où des individus armés tentaient d’ouvrir la porte de sa maison.

Cet acte ignoble fut également dénoncé par le directeur provincial de la RTNC, Guy Robert Mulopu. Celui-ci avait demandé aux autorités du pays de mettre les moyens nécessaires pour identifier les auteurs, afin qu’ils répondent de leurs actes.

Par TSM