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Assemblée générale des Etat parties prenantes au Statut de Rome : La RDC parmi les pays présents à la Haye

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Assemblée générale des Etat parties prenantes au Statut de Rome : La RDC parmi les pays présents à la Haye

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Plusieurs pays africains dont la République Démocratique du Congo ont réaffirmé leur appui à la Cour pénale internationale (CPI), en marge de la réunion de l’ L’Assemblée des États parties au Statut de Rome qui se déroule à La Haye, aux Pays-Bas.

Selon Elise Keppler, Directrice adjointe du Programme Justice internationale chez Human Ritgh Watch (HRW), ce soutien intervient après les annonces de retrait faites récemment par l’Afrique du Sud, le Burundi et la Gambie.

Les gouvernements africains ont pris tour à tour la parole lors du débat général de la réunion annuelle des Etats membres de la CPI et ont manifesté leur volonté de rester membres et de continuer à soutenir la Cour. La réaffirmation par ces Etats de leur adhésion à la Cour a permis de calmer les conjectures sur un éventuel retrait massif de la CPI.

Certains gouvernements qui ont exprimé leur soutien ont formulé des critiques, appelant notamment à davantage de dialogue sur les préoccupations que suscite la Cour chez certains Etats membres africains.

D’autres ont mis l’accent sur des problèmes plus généraux, comme l’action jugée inéquitable du Conseil de sécurité des Nations Unies en matière de justice internationale.

Le Burundi et l’Afrique du Sud se sont exprimés pour justifier leur décision de se retirer.

Soutien indéfectible

Quelques pays se sont exprimés pour la première fois sur les retraits pour soutenir la Cour.
Le Nigéria a déclaré son soutien « indéfectible » à la CPI et a appelé instamment à l’octroi de davantage de ressources à la Cour.

La République démocratique du Congo a annoncé qu’elle ne se retirerait pas et affirmé sa « ferme détermination » à continuer de coopérer avec la CPI.

La Côte d’Ivoire a exprimé son « souhait de renouveler » son engagement en faveur de la Cour, et le Botswana a réaffirmé son appui.

La Tunisie a souligné que la CPI est souvent la « seule voie pouvant conduire à la justice » pour de nombreuses victimes et a réaffirmé son engagement.

Le Ghana a réaffirmé son engagement et déclaré qu’il continuerait d’être un « ferme soutien » de la Cour
Le Mali a déclaré qu’il resterait membre de la CPI et que c’est en faisant partie du système que les Etats pouvaient le mieux répondre au besoin de justice.

Le Burkina Faso a réitéré son engagement en faveur de la Cour et affirmé que les retraits « ne feront qu’affaiblir la justice. »

La Tanzanie a déclaré que la CPI était une source d’« inspiration » et revêtait une « importance unique. »
Le Lesotho a réaffirmé son soutien, affirmant que « le changement doit venir de l’intérieur. »
L’Ouganda, qui par le passé a fortement critiqué la Cour, a affirmé son soutien et sa détermination à coopérer avec elle.

Le Kenya a vivement dénoncé les critiques formulées à l’encontre des retraits, mais est resté silencieux sur ses intentions concernant son statut de membre et a exhorté l’assemblée à travailler collectivement en vue d’une réforme.

Seule la Namibie a indiqué avoir pris l’option de seretirer, mais a souligné qu’une décision n’avait pas encore été prise, malgré des échos de presse selon lesquels le gouvernement avait décidé l’année dernière de se retirer de la Cour.

Par Godé Kalonji

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