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A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des Droits de l’Homme : Plus de 150 Ongdh contre la « machine à voter »

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A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des Droits de l’Homme : Plus de 150 Ongdh contre la « machine à voter »

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Elles exigent des enquêtes indépendantes pour traduire en justice tous les auteurs des violations des Droits de l’Homme, et plaident pour la prise en charge des victimes

Plus de 150 Organisations non gouvernementales des Droits de l’Homme, réunies au sein de la  » Société civile de la République démocratique du Congo « , disent non à la  » machine à voter « , un outil électronique inséré dans la loi électorale en examen au Sénat, alors que la Constitution ne la reconnait pas. Cette  » Société civile de la RDC  » refuse également l’augmentation de la caution, et souhaite que l’on écarte les dispositions relatives aux seuils de représentativité.

Toutes ces recommandations ont été faites lundi 11 décembre 2017, au siège de la Voix des sans voix, dans la commune de Kasavubu, à Kinshasa, à l’occasion de la commémoration de la 70ème Journée internationale des Droits de l’Homme. Selon une déclaration faite le même jour, cette structure dénonce, en outre, la persistance des violations massives des droits humains caractérisées par des attaques contre les populations civiles, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes, des meurtres et assassinats ciblés, des disparitions forcées, arrestations et détentions arbitraires, actes de tortures…

Les 151 Ongdh constatent également la dégradation des conditions de vie et la paupérisation des populations, le retard dans l’organisation des élections, l’interdiction des manifestations publiques…

Face à cet état de choses, ces Ongdh formulent des recommandations en rapport avec les   » violations graves   » des droits de l’homme, le processus électoral et les acquis démocratiques. Aux gouvernement et pouvoir judiciaire, il leur est demandé de mener des enquêtes indépendantes et crédibles pour traduire en justice les auteurs et prendre en charge les victimes des violations des droits de l’homme.

Aux parlement et au gouvernement, ils sont appelés à adopter le projet de révision de la loi électorale en écartant les dispositions relatives au seuil de représentativité, à l’augmentation de la caution et à l’introduction de la machine à voter.

A l’exécutif central, il lui est recommandé de mettre en œuvre les mesures de décrispation politique prévues par l’accord du 31 décembre, mettre à la disposition de la Ceni les moyens nécessaires pour l’organisation des élections. Quant à la Ceni, elle doit faire preuve d’indépendance et de transparence dans la gestion des fonds alloués au processus électoral.

Il faut noter que parmi les organisations signataires de cette déclaration, figurent l’Acaj, la Vsv, la Lizadel, la Ligue des électeurs, l’Asadho et bien d’autres.

Par LM

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