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Exetat 2018 : Des réussites attendues contrastent avec un niveau très bas

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Exetat 2018 : Des réussites attendues contrastent avec un niveau très bas

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Près de 11.000 finalistes du secondaire présentent depuis hier lundi 19 juin 2018 la dernière épreuve devant sanctionner la fin d’études secondaires autrement dit les examens d’Etat. Le plus âgé d’entre eux est septuagénaire tandis que le benjamin n’a pas encore totalisé 15 ans d’âge.

Certes il y a lieu de féliciter et d’encourager les jeunes gens qui ont atteint ce haut niveau d’études qui ouvre la porte à l’enseignement supérieur et universitaire. Ce pronostic à première vue très alléchant contraste cependant avec les capacités intellectuelles réelles des impétrants.

En effet, il est souvent navrant de constater qu’avec un diplôme d’Etat en main, la grande majorité de ces élèves sont incapables de lire et d’écrire convenablement une petite lettre dans la langue de voltaire. Leur demander de conjuguer le moindre verbe au temps plus que parfait équivaudrait à peu près à sommer quelqu’un de traverser le fleuve par la nage.  L’on se demande dès lors comment ils faisaient des dissertations à l’école.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel Gaston Musemena trouve plutôt la panacée à l’augmentation du nombre d’années d’études au niveau du secondaire. Il suggère qu’il serait idoine de passer de 6 à 8 années d’études aux humanités.

Corruption et incurie au ban des accusés

Beaucoup pensent néanmoins que la difficulté ne relève pas d’ordre  chronologique. Même avec les cinq années passées à l’université, le niveau intellectuel de ces élèves ou étudiants est toujours au plus bas de la barre. Car les mêmes lacunes contenues au niveau secondaire persistent jusqu’au haut niveau. Ce n’est donc pas un problème de temps.

Le problème se situe plutôt au niveau de la société congolaise qui a perdu beaucoup de ses lettres de noblesse. Etant fortement gangrenée par une mentalité rétrograde et surtout par la corruption qui a affecté tous les secteurs de la vie nationale. Les Congolais ont perdu le sens du travail.

Plus d’un est convaincu que la réussite n’est forcement tributaire d’un travail assidu et bien fignolé. Ils croient fermement que tout chemin mène à Rome. Une bonne formation doit partir de la base c’est-à-dire depuis l’école primaire où l’élève doit apprendre à travailler.

Par GO

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