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Insécurité à Beni : les députés nationaux demandent la permutation des généraux des FARDC

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Insécurité à Beni : les députés nationaux demandent la permutation des généraux des FARDC

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Face aux tueries perpétrées presque chaque jour par les rebelles ougandais d’ADF contre les populations civiles du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, des voix s’élèvent de plus en plus  au sein de l’opinion nationale pour exiger la permutation des officiers de l’Armée nationale (FARDC) qui sont restés longtemps sur ce front.

La dernière réclamation en date, c’est celle des députés nationaux.  Plusieurs de ces élus qui ont  pris la parole au cours d’une plénière de l’Assemblée nationale convoquée le mercredi 04 décembre pour l’audition  plaident pour l’audition des ministres de la défense et de l’Intérieur à propos de l’insécurité qui sévit à Beni, ont exprimé cette demande de vive voix.

Plus de 80 députés nationaux qui ont pris la parole lors de cette séance plénière. Selon eux, il faut envoyer de nouvelles troupes et de nouveaux commandants non originaires dans la région meurtrie de Beni . Ils ont notamment cité les exemples des généraux tels que Mbuza Mabe, Bahuma, Mamadou Ndala qui ont eu du succès dans cette région sans en  être originaires.
« On doit sanctionner tous ces commandants. Il faut aussi enlever toutes ces troupes qui ont fait longtemps dans cette région. Il faut envoyer des personnes en dehors de tout doute soupçonnable et en lien avec les égorgeurs [rebelles ougandais des ADF] », a affirmé le député Paul Muhindo.

Concernant la collaboration avec la MONUSCO, certains députés nationaux ont estimé que la  Mission onusienne devrait quitter le pays. D’autres, par contre, redoutent  que le départ précipité de la MONUSCO joue en faveur de l’ennemi. « Soyons prudents avant de demander le départ précipité de la MONUSCO. Nous ne devons pas tomber dans ce piège, pour ne pas servir le cynisme et les intérêts inavoués de ceux qui ont pris notre pays en otage », a martelé le député Gratien Iracan.

On espère que le sujet sera évoqué par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du discours qu’il prononcera, la semaine prochaine, sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en Congrès.

Par DMK

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