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Après les mesures de l’Hôtel de ville contre le coronavirus : Les tarifs de transport en commun ont triplé sur certains tronçons

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Après les mesures de l’Hôtel de ville contre le coronavirus : Les tarifs de transport en commun ont triplé sur certains tronçons

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Le tarif d’une course à bord des bus et minibus exploitant la ligne quartier I – gare centrale, habituellement fixé à 500Fc, a triplé depuis le lundi 23 mars 2020. Les passagers sont obligés de payer désormais 1500Fc. Sinon, ils ne peuvent pas  embarquer dans ces bus.

Cette hausse de prix intervient au lendemain des mesures de prévention prises contre la Covid-19 par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, pour se conformer aux orientations et décisions du Président de la République relevées lors de son dernier message à la Nation sur la situation de la pandémie du Coronavirus en RD Congo.

Certains transporteurs véreux, pour éviter de tomber dans le filet des agents de l’ordre qui contrôlent la circulation, préfèrent procéder par des demi-terrains. Ainsi, les minibus prennent des passagers à partir de quartier I, au niveau de Masina et N’djili, avec comme destination le Pont-Matete, une course fixée à 500Fc !

A partir du pont Matete, les mêmes minibus font payer 500Fc à chaque passager pour une autre course avec comme destination l’arrêt BAT ou Baramoto , sur l’avenue Poids Lourds ! De là les transporteurs entament une troisième course avec comme destination la gare centrale ! Ainsi, en partant de quartier 1 jusqu’à la gare centrale, ces transporteurs véreux empochent 1500 Fc par passager !

La raison avancée par la plupart des chauffeurs de ces véhicules de transport en commun est que le Gouverneur de Kinshasa a réduit le nombre des passagers dans les bus. Ce qui, selon eux, constitue un manque à gagner pour ces transporteurs, qui procèdent à la hausse des prix des courses, afin réaliser leurs recettes quotidiennes.

Outre les conducteurs des minibus et taxi, ceux des taxi-motos ont aussi triplé les prix de leurs courses. Pour une petite course de la gare centrale jusqu’à l’avenue du Commerce, le conducteur du taxi-moto exige au client de débourser plus de 2000Fc. Une jeune femme qui était pressée et tenait à se rendre à un rendez-vous, a été obligée de payer 2000Fc pour qu’un conducteur de taxi-moto accepte de la transporter sur l’avenue du Commerce jusqu’au  croisement de cette dernière avec l’avenue de Bokassa !

Par Lucien Kazadi T.

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