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Violations des droits humains en RDC au 1er trimestre 2020 : Des agents étatiques indexés

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Violations des droits humains en RDC au 1er trimestre 2020 : Des agents étatiques indexés

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Par GKM

Des agents de l’État parmi lesquels des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC et ceux de la Police nationale congolaise PNC sont indexés dans les violations des droits de l’homme au cours du premier trimestre de 2020, selon un nouveau rapport publié par le Bureau Conjoint des Nations-Unies( BCNUDH) .

Selon ce rapport onusien, des militaires Fardc et des policiers ont été responsables d’exécutions extrajudiciaires d’au moins 225 personnes, dont 33 femmes et 18 enfants, sur l’ensemble du territoire de la RDC. Les combattants de divers groupes armés sont aussi indexés comme auteurs de 57% des violations documentées par le BCNUDH. Les hommes en uniforme sont présentés également comme responsables des exécutions sommaires d’au moins 1.315 personnes, dont 267 femmes et 165 enfants, soit plus de trois fois le nombre enregistré au premier semestre 2019.

Selon le rapport du BCNUDH, des militaires Fardc auraient le plus grand nombre de violations (806 violations, près de 20% du total documenté), dont les exécutions extrajudiciaires de 129 personnes dont 24 femmes et 12 enfants. Le BCNUDH note aussi une diminution par rapport au premier semestre 2019 où 847 violations des droits de l’homme avaient été répertoriées.

Quant à la Police nationale congolaise (PNC), le rapport onusien l’accuse d’avoir commis près de 724 violations des droits de l’homme, soit une augmentation par rapport au premier semestre de 2019 où 689 cas d’atteinte avaient été enregistrés.

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