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Attentes de la population et exigences des alliés : Sama Lukonde devant un dilemme pour former le Gouvernement

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Attentes de la population et exigences des alliés : Sama Lukonde devant un dilemme pour former le Gouvernement

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Outre les efforts pour mettre fin à l’insécurité à l’Est, mobiliser les fonds pour assurer la gratuité de l’enseignement et améliorer le social des Congolais, le Premier ministre est désormais invité à arbitrer les conflits au sein des groupements membres de l’Union Sacrée de la Nation!
Par Lucien Kazadi T.

Il n’est pas aisé d’être en ce moment à la place du nouveau Premier ministre pour former le Gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation, qui fait face d’abord aux nombreuses attentes de la population et exigences des alliés qui ont adhéré à la vision actuelle du Président de la République. Des sources révèlent que Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est mis déjà en difficultés pour constituer son Gouvernement, alors qu’il est très attendu par les Congolaises et Congolais.

D’entrée de jeu, certains regroupements constituant l’Union Sacrée de la Nation, non seulement exigent plus de portefeuilles selon leurs poids politiques, le cas des «transfuges du FCC» (Front Commun pour le Congo», qui disent être les plus nombreux au sein donc de l’USN, mais invitent le Chef du Gouvernement à arbitrer leurs conflits.

C’est aussi la situation à l’AFDC-A (Alliances des Forces Démocratiques du Congo et Alliés), où un membre, responsable d’un parti politique exige, à tout prix, d’être reconduit ministre dans le nouveau Gouvernement central, lui qui a été ministre sortant du Gouvernement de la coalition.

Il crie à l’injustice, et s’en remet au Premier ministre Sama Lukonde, pour une solution.

Il faut aussi relever qu’au sein du CACH, (Cap pour le Changement), les deux partis politiques phares ne parlent pas le même langage, concernant toujours le nombre des postes dans le Gouvernement, surtout que certains acteurs de la société civile membre de cette plateforme politique chère à Fatshi et à Vital Kamerhe, doivent y participer.

Il y a également les initiateurs des pétitions qui ont fait tomber le bureau Mabunda au niveau de l’Assemblée Nationale, qui réclament leurs places dans le Gouvernement Sama Lukonde. Outre les difficultés à former le Gouvernement avec «le moins possible des mécontentements» pour les alliés, il faut procéder à un meilleur casting, celui de prendre dans le Gouvernement de l’USN les meilleurs ministres qui viendront répondre positivement aux nombreuses attentes de la population.

Ces attentes sont notamment de mettre fin à l’insécurité, qui a trop duré, dans l’Est du pays, mobiliser les fonds nécessaires afin d’assurer la gratuité de l’enseignement, considérée comme l’une des grandes réformes initiées par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et améliorer le social des Congolaises tout comme Congolais, qui croupissent dans une misère indescriptible. Un paradoxe pour un pays potentiellement très riche, mais dont la population vit dans l’extrême pauvreté.

Il faut souligner le Gouvernement de l’USN est fort attendu au courant de cette semaine, parce qu’il doit être investi au cours de la session parlementaire de mars, dont l’ouverture va intervenir dans les touts prochains jours. Ce Gouvernement, tout comme le Parlement, a du pain sur la planche. L’Exécutif national et les deux Chambres du Parlement doivent s’engager sur plusieurs fronts des réformes, notamment celle concernant les élections, à la base des polémiques pour le moment dans la capitale congolaise.