Par Marcel Tshishiku

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) va répondre, aujourd’hui mardi 13 avril, aux préoccupations soulevées vendredi dernier par les députés nationaux, lors de la séance plénière de l’Assemblée Nationale consacrée à l’audition et à la présentation du rapport général du processus électoral pour la période allant de 2012 à 2019.

Après avoir suivi les interventions des élus nationaux, Corneille Nangaa a sollicité et obtenu du Bureau de l’Assemblée Nationale un délai de 48 heures pour réunir les éléments de réponses nécessaires. Il avait, dans son exposé, ” expliqué les difficultés rencontrées dans l’accomplissement de ses missions, relevant notamment les obstacles liés aux entités de base non stabilisées, à l’inadéquation entre le fichier électoral et les entités administratives de base, à l’absence d’une loi portant répartition des sièges et à l’insuffisance des moyens financiers “.

Le président sortant de la CENI avait également ” vanté le rôle joué par la machine à voter aux élections générales de 2018 et regretté qu’en dépit des efforts déployés pour un maximum d’informations et de sensibilisation, un débat politiquement orienté et manifestement destiné à nuire, ait été entretenu jusqu’à la fin du processus “.

Pour leur part, les députés avaient insisté sur les réformes dans les domaines économiques et sécuritaires, notamment pour mettre fin aux affrontements qui continuent de sévir dans la partie orientale du territoire national. Ils ont, enfin, insisté la nécessité de mettre sur pieds une commission d’enquête pour auditer la CENI sur le plan administratif et financier.