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Dans une déclaration faite le 20 avril dernier : La VSV interpelle les députés «révolutionnaires, la MONUSCO et la population

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Dans une déclaration faite le 20 avril dernier : La VSV interpelle les députés «révolutionnaires, la MONUSCO et la population

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Le Président de la République invité à dissoudre l’Assemblée nationale» si ces élus continuent
à poser des conditions pour investir le Gouvernement Sama Lukonde !
Par LKT

La situation prévalant actuellement au pays n’a pas laissé indifférente la VSV (la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme), qui dans une déclaration, faite le 20 avril dernier en son siège du quartier Matonge, commune de Kalamu, à Kinshasa, a interpellé les autorités du pays, les députés nationaux dits «révolutionnaires», la population notamment de l’Est de la RD Congo, et la MONUSCO. Ainsi d’entrée de jeu, la VSV a affirmé suivre avec une attention particulière la situation sociopolitique du pays.

Concernant la publication du Gouvernement Sama Lukonde, bien que satisfaite de l’augmentation de 27% de femmes dans cet exécutif national, cette organisation de défense des droits humains s’inquiète du nombre élevé de ses membres, soient 57 personnes, susceptible de compromettre l’amélioration du bien-être de la population congolaise, qui attend beaucoup de ce gouvernement. La VSV a déploré, cependant, les conditions posées par certains députés nationaux avant d’investir le nouveau gouvernement congolais, en exigeant notamment le versement de 50.000 USD.

Ces représentants du peuple pourtant devraient travailler pour l’amélioration sociale du peuple, qui jusque-là est exécrable, surtout face à l’insécurité sévissant à l’Est du pays. Pour la VSV, les députés nationaux devraient investir à la hâte le Gouvernement Sama Lukonde, afin qu’il s’attaque aux préoccupations du peuple.

«La population congolaise souffre de manque d’eau, d’électricité dans les grandes villes, de millions d’autres de filles et fils du pays n’ont pas d’accès aux soins de santé de qualité, de milliers de personnes meurent à Kinshasa à la suite des pluies diluviennes à Kinshasa et ailleurs, des massacres des populations se poursuivent à l’Est du pays. Ceux qui manifestent pour dénoncer ces massacres sont arrêtés, réprimés et même tués, malgré que ces manifestations sont accompagnées des violences, qui sont aussi inacceptables», est-il martelé dans le communiqué.

Pour la VSV, cela doit faire l’objet de préoccupations majeures des élus à tous les niveaux. Alors qu’elle a salué le dépôt, par le Premier ministre, du programme de son Gouvernement, depuis le 19 avril dernier, la VSV invite tous les parlementaires à se soucier d’abord de l’amélioration du social ou mieux des conditions de vie des populations Congolaises, qu’ils représentent au parlement.

«La population attend des députés nationaux des pressions sur le gouvernement pour que celui-ci inscrive à l’ordre de tous les Conseils des ministres l’évaluation régulière de la situation sécuritaire en général et en particulier à l’Est du pays et des réalisations sociales concrètes en faveur de la population», a encore soutenu cette déclaration de la VSV.

Manifestants et MONUSCO aussi interpellés

La VSV a relevé, par ailleurs, que les manifestations organisées ces derniers jours à l’Est du pays traduisent l’expression d’une population en détresse, ne réclamant que la sécurité auprès de la MONUSCO. Elle regrette que ces manifestations aient été émaillées de violences et aient porté atteinte aux droits des paisibles citoyens avec destruction des biens, provoquant des blessures et morts.

La VSV pense cependant qu’il serait une grosse erreur d’exiger le départ de la MONUSCO de l’Est où plus de 120 groupes armés étrangers et nationaux continuent à décimer les vies humaines. La VSV, qui a salué les propos de la cheftaine de la MONUSCO d’avoir entendue les cris de détresse de la population, espère que cette mission des Nations-Unies sera beaucoup plus efficace dans les semaines et mois à venir.

Cette organisation de défense des droits de l’homme a, en outre, soutenu la «déclaration de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) de permuter des commandants et des troupes ayant fait longtemps à l’Est du pays pour les envoyer dans d’autres provinces. Dans un autre registre, la VSV est d’accord avec notamment les confessions religieuses qui tiennent à la tenue des élections en 2023 conformément aux délais constitutionnels dans le but de consolider l’alternance au pays.

Au Gouvernement Sama Lukonde, la VSV exige de tout mettre en œuvre pour réduire le train de vie de tous les animateurs des institutions publiques. Qu’il donne des signaux clairs dès les premiers jours de son investiture. Au Président de la République, il a été demandé de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de crise persistante due aux revendications des postes et autres avantages pour bloquer l’inverse de ce gouvernement, dont les réalisations sont très attendues par la population kinoise.