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Crise maroco-espagnole: le Parlement européen invité à ne pas s’impliquer

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Crise maroco-espagnole: le Parlement européen invité à ne pas s’impliquer

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Par K.Kap

Le Président sortant du Parlement panafricain demande urgemment au Parlement européen de ne pas s’impliquer dans la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, en soulignant que « cette crise entre les deux pays est une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ou à l’aide d’une négociation bilatérale».

C’est ce qui est contenu dans un communiqué rendu public depuis le jeudi 10 juin, au bas duquel se trouve la signature de l’Honorable Roger Nkodo, Ambassadeur de bonne volonté. Ce, conformément à un engagement pris par le Parlement panafricain et le Parlement européen pendant le sommet des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union africaine et de l’Union européenne, tenu à Abidjan en 2017, selon lequel : « tous problèmes opposant deux Etats relèvent des relations bilatérales entre ceux-ci et les deux parlements ne peuvent intervenir qu’au cas où ceux-ci ont débattu de ce problème au préalable». En clair, le Parlement européen est invité à s’interdire toute prise de position susceptible d’exacerber les tensions. Seules les deux parties peuvent résoudre la crise dans un cadre purement bilatéral.

Le Parlement panafricain s’est aussi félicité de la décision de Sa Majesté Mohammed VI pour le retour de tous les mineurs marocains non accompagnés entrés illégalement dans l’Union Européenne. Cela est une preuve, indique-t-on dans le document précité, que le Maroc joue son rôle dans la lutte contre le terrorisme, l’immigration illégale et la traite des êtres humains, dans le respect des principes et exigences du partenariat qui l’unit à l’Union européenne et à son environnement régional.

Il est également indiqué que le Maroc a une bonne place dans la gestion du dossier relatif à la migration en Afrique, du fait de la désignation de Sa Majesté du Maroc par les Chefs d’Etat et de gouvernements africains comme Champion de la migration pour le compte du Continent noir. La politique de partage d’expériences en matière de migration entreprise par Sa Majesté lui a valu aussi des félicitations. Surtout qu’il Lui revient l’initiative d’abriter le premier centre africain dénommé, Observatoire africain des migrations, dédié à l’étude et à l’examen de ce fléau.