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William Lacy Swing n’est plus: le diplomate étasunien à servi son pays et l’ONU en RDC

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William Lacy Swing n’est plus: le diplomate étasunien à servi son pays et l’ONU en RDC

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Par YHR

William Lacy Swing, ancien ambassadeur des Etats-Unis, puis représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, est décédé le samedi 12 juin à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie. L’annonce a été faite par plusieurs sources onusiennes.

Sa disparition a attristé de nombreuses personnes au sein du système des Nations-Unies. «C’est avec le cœur lourd que j’ai appris le décès de mon prédécesseur aujourd’hui», a ainsi déclaré le même samedi, le Directeur général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), António Vitorino, dans un communiqué publié depuis Genève, en Suisse. «Il a passé sa vie au service de son pays et de l’humanité, et était une source d’inspiration pour nous tous», a-t-il annoncé.

Né le 11 septembre 1934 à Lexington, en Caroline du Nord, dans les Etats-Unis d’Amérique ce diplomate a été ambassadeur dans six pays dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Congo-Brazzaville et la RD Congo. L’homme a occupé le poste à Kinshasa de 1998 à 2001. Les Nations-Unies étaient parties le chercher à Miami, en Floride, où il coulait une retraire paisible, pour lui demander de reprendre du service.

Nommé Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental juste après, l’ambassadeur Swing, surnommé par les Congolais « koko » (grand-père) Souing, reviendra une seconde fois en RDC comme Chef de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (MONUC), qui deviendra plus tard Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), de mai 2003 à janvier 2008.

Sa longue et brillante carrière diplomatique lui a valu plusieurs distinctions, dont certaines conférées par le Gouvernement américain.
William L. Swing laisse aussi derrière lui un cursus académique et scientifique indéniable, avec par exemples deux licences, en Lettres et en Théologie, un diplôme de troisième cycle et une monographie publiée à Harvard, intitulée: « La politique africaine des Etats-Unis et le cas de l’Afrique du Sud: Dilemmes et Priorités ».

Polyglotte, l’homme s’exprimait, en plus de l’anglais, en français, en allemand, en afrikans, en créole et en lingala. Il était marié et père de deux enfants dont fils, Brian, et une fille, Gabrielle engagée dans la force de maintien de la paix en Afghanistan. L’homme vivait à Kuala Lumpur avec son épouse, Yuen Cheong, depuis sa seconde retraite.