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Vote de confiance des investisseurs: deux sociétés bien cotées en bourse viennent en RDC

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Vote de confiance des investisseurs: deux sociétés bien cotées en bourse viennent en RDC

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Par MKM

Deux sociétés de renommée internationale, surtout qu’elles sont bien cotées en bourse, sont en négociation pour investir en RD Congo. Il s’agit de Fortescue Metals Group (FMG) et de Westminster Group PLC. La première se trouve sous la conduite de l’Australien Andrew Forrest et est cotée à la bourse australienne ASX FMG, tandis que la seconde est d’origine britannique, avec considération à l’AIMS Stock exchange de Londres.

FMG se propulse du coté de l’hydroélectrique, avec une incidence dans plusieurs secteurs vitaux comme l’agriculture et Westminster va soutenir le développement des infrastructures ainsi que de la sécurité comme composantes clés de la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, tenant à la RDC comme plaque tournante régionale concernant l’aviation et le tourisme.

Les deux sociétés sont en négociation avec les autorités de la RDC. Elles ont répondu favorablement à l’appel du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, à son entrée en fonction en janvier 2019, avait invité d’éminents investisseurs mondiaux à jeter un nouveau regard sur ce pays en renaissance. En dépit des désastres que causent la Covid 19, les investisseurs crédibles et sérieux se déterminent à venir explorer le terrain et les diverses opportunités offertes par Fatshi, soucieux du décollage du pays qu’il dirige après la victoire électorale du 28 décembre 2018.

A présent, il est signalé des contacts suivis. La semaine dernière, le Président de Fortescue Metal Group a séjourné à Kinshasa et à Goma, où il a rencontré le N° 1 des Congolais. Le milliardaire australien Andrew Forrest tient à investir dans le potentiel hydroélectrique. Les sites notamment retenus sont Inga, Mpioka et Matadi, pour la production de l’hydrogène, de l’ammoniaque, des engrais fertilisants, des métaux verts.

Un protocole d’accord quand à ce est déjà signé depuis décembre 2020, sous l’ère du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, en présence du Président de la République. Les négociations continuent en vue d’un contrat sous la direction du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière d’Infrastructures, Alexy Kayembe de Bampende. Ce, dans le strict respect des engagements pris par la RDC envers l’Afrique du Sud et de la réglementation en vigueur.

C’est ce qui fait dire à ce proche collaborateur de Fatshi dans ce dossier d’investissement intégrateur, à savoir, “le modèle de partage de production est préférable pour permettre à la RDC d’avoir accès à sa quote-part dès la production plutôt que des dividendes qu’on ne perçoit presque pas”. Suivant le paradigme selon lequel l’électricité n’est plus utilisée comme un produit marchand, mais prenant la place d’un intrant pour la production d’éléments à haute valeur ajoutée.

Le projet, sous cette lancée, ne manquera pas de générer la création de plus de 500.000 emplois directs et indirects à plusieurs niveaux, voire celui de décisions. En outre, ce projet offre la possibilité à la RDC de devenir un acteur majeur dans la transition énergétique mondiale vers une économie verte circulaire, basée sur l’hydrogène.

De son côté, la société Westminster Group PLC, spécialisée dans le secteur de la sécurité de la technologie et des services d’infrastructures, est en contact avec la Régie des Voies aériennes (RVA), avec à la clé un accord de partenariat déjà signé en présence de Mme Emily Maltman, l’Ambassadeur du Royaume Uni en RDC. Il s’agira pour cette entité de droit britannique d’investir son propre capital dans la mise à niveau des aéroports, des systèmes et dans la formation des employés sur une base de ” Build-operate-transfer”.

Ce partenariat vise à renforcer la vision du Président de la République concernant le développement des compétences, les transferts de technologie et l’intégration régionale. Il sied d’indiquer que Westminster compte parmi ses actuels clients le Parlement britannique et une multitude d’aéroports tout comme d’infrastructures critiques à travers le monde.