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Octroyées par l’ambassade d’Egypte: 17 tonnes de matériels médicaux moisissent à l’Hôpital de Kintambo

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Octroyées par l’ambassade d’Egypte: 17 tonnes de matériels médicaux moisissent à l’Hôpital de Kintambo

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Par Marcel Tshishiku

Une source digne de foi indique qu’un lot de 17 tonnes de médicaments et matériels médicaux (dont les appareils de dialyse) octroyé par l’ambassade de la République Arabe d’Egypte à l’Hôpital de Kintambo tarde à être installé, pour des raisons inconnues, alors que le ministère de la Santé a déjà donné officiellement l’autorisation.

Cette triste nouvelle pousse les observateurs à s’interroger sur les services ayant dans leurs prérogatives la charge d’installation de ces matériels, ajoutant qu’en raison de cette longue inactivité et conservation dans des conditions peut-être incommodes, ces produits sont exposés aux risques de péremption et de pannes.

Pendant ce temps, le Congolais moyen est en train de faire les frais de cette négligence, parce qu’aucun centre hospitalier de l’Etat ne dispose d’appareil de dialyse, celui qu’un ancien gouverneur de la capitale congolaise avait installé à l’Hôpital général de référence de Kinshasa pour 50 $us par séance étant fermé, et que les patients sont obligés de se rendre dans les hôpitaux où la séance revient à 250 $us.

Cette situation ne contribue pas aux efforts déployés par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour assouplir les conditions sociales de la population. Et pourtant, en févier dernier, le Chef de l’Etat s’est rendu en Egypte et s’est entretenu avec le Président Sissi pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Le Gouvernement a donc intérêt à recadrer les choses pour permettre aux partenaires étrangers en général, et égyptiens en particulier, d’opérer sur le territoire national où la population a besoin d’assistance dans plusieurs domaines.