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Désignation des délégués de la CENI: le sursis de Mboso doit être rentabilisé

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Désignation des délégués de la CENI: le sursis de Mboso doit être rentabilisé

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Par MKM

Dès ce vendredi 30 juillet à 8h 30, tous les représentants des confessions religieuses se retrouvent au Centre interdiocesain pour la poursuite des pourparlers relatifs à la désignation du candidat à la présidence de la CENI et d’un membre de la plénière de cette institution chargée de l’organisation des élections.

C’est le président de la CENCO, Mgr Utembi qui a lancé hier jeudi 29 juillet des invitations à travers son compte Twitter. Il s’est ainsi conformé à la recommandation du Président de l’Assemblée nationale qui a accordé 48 heures expirant le vendredi 30 juillet à minuit à cette composante en vue de se mettre d’accord sur la désignation des membres réservés aux religieux.

Une bonne opportunité pour arriver à éponger les divergences et parler un même langage pour la bonne poursuite du processus en vue d’un bon arrimage en faveur de bonnes élections voulues par tous. De son côté, le Président de l’Assemblée nationale est appelé à multiplier des contacts avec les autres composantes qui n’attendent que la bonne suite de la part des religieux. Le FCC n’a pas ajourné pour rien d’envoyer sa liste.

Cette ex majorité a même taclé Mboso en souhaitant que sa date butoir du 27 juillet avait été fixée sans concertation préalable avec les parties prenantes. Il en est aussi de Lamuka. En conditionnant, les réformes électorales avant toute désignation. Le duo Fayulu-Muzito tient à être approché. Là, c’est le Numéro1 de la chambre basse du Parlement qui est appelé à utiliser toutes les voies à sa disposition pour que la situation soit décantée.

Qu’on ne se leurre pas, les choix des chefs religieux détermineront la suite de ce processus dans plusieurs camps. Question d’éviter les mêmes obédiences ou affinités partout. C’est une grande réalité sociologique généralement prise en compte dans cet exercice.
La crédibilité de la CENCO et l’ECC

D’aucuns reconnaissent que l’ECC n’avait pas réellement un candidat et s’était positionné en faveur de Ciryl Ebotoko que leurs chefs respectifs avaient soutenu à l’époque de Ronsard Malonda. Celui- ci n’avait pas été entériné. Son dossier déposé au bureau de Jeannine Mabunda manquait le PV de désignation avalisé par le Président et le vice président. L’ECC, la CENCO et les Kimbanguistes n’étaient pas d’accord avec le choix cavalier de Ronsard Malonda dont la compétence reste reconnue. La contestation populaire avait aussi noirci son dossier.

Connaissant le penchant de la CENCO et de l’ECC, une surprise de taille est possible. On risque de mettre de côte Ciryl Ebotoko et Denis Kadima et engager des discussions, comme les deux le souhaitent, autour de trois candidats sur les cinq au lieu de quatre retenus au préalable par la plénière, à encore plusieurs témoignages . L’opportunité n’avait pas été donnée à un candidat n’ayant pas été invité au siège de la CENCO pour l’oral.

Il est ainsi attendu des hommes de Dieu de se surpasser pour l’intérêt de la Nation.