Par MKM

L’année scolaire qui vient de s’achever a été celle de toutes les peines contre la gratuité de l’éducation de base. La fin de la coalition FCC-CACH a été pour beaucoup dans l’aboutissement de cette politique sociale conforme à la Constitution et à la loi – cadre sur l’éducation de base.

La confusion avait été voulue dans une démarche prédatrice.

Plusieurs parents ont poussé leur ouf de soulagement à la clôture de l’année scolaire 2020- 2021. La plupart n’étaient pas d’accord avec le paiement de frais imposés avec la complicité de leurs représentants de connivence avec certains chefs d’établissements. C’était des scènes de contestation lors des consultations des bulletins.

Ayant pris des précautions pour éviter la mésentente, l’actuel Ministre en charge de l’EPSP a non seulement rappelé l’obligation de la gratuité de l’enseignement, de la première année primaire jusqu’à l’éducation de base (7é et 8 è année), mais il a donné aussi les consignes claires sur certaines obligations vis-à-vis des écoles concernées par la gratuité.

Ce sont-là des brèches à ne pas exagérer pour mettre en mal cette politique sociale au détriment des familles nombreuses et plusieurs autres composantes du pays. La joie est immense dans les familles démunies en envoyant les enfants à l’école. Dans plusieurs communes, le retour des mineurs à l’école a été constaté. Briser cet élan rendrait un mauvais service à la Nation.

Aux comités des parents entraînés par certains gestionnaires des écoles surtout conventionnées de bien s’abstenir de ce vilain jeu d’aucun intérêt communautaire.