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Rentrée académique 2021 – 2022: 16 universités jugées viables pour disposer d’une faculté de médecine

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Rentrée académique 2021 – 2022: 16 universités jugées viables pour disposer d’une faculté de médecine

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Par YHR

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, a rendue publique, le samedi 17 septembre, une liste de seize universités jugées viables en République Démocratique du Congo pour organiser les enseignements dans la faculté de médecine à partir de l’année académique 2021-2022.

Cette décision est contenue dans la note circulaire Numéro 33 signée le 17 septembre par ce ministre de tutelle et rendue publique le 18 septembre dans la soirée, adressée aux recteurs des universités tant du secteur public que privé. Les universités non reprises sur cette liste ont été déclarées «non viables» pour organiser les études dans la faculté de médecine. Par conséquent, elles ne peuvent plus recruter les étudiants en médecine.

Voici la liste des 16 universités retenues:

Université de Kinshasa (UNIKIN);
Université de Lubumbashi (UNILU);
Université de Kisangani (UNIKIS); 
Université catholique de Bukavu (UCB);
Université protestante du Congo l’université (UPC)
Université Evangélique en Afrique (UEA);
Université de Kikwit (UNIKIK);
Université officielle de Bukavu (UOB);
Université de Goma (UNIGOM);
Université de Tshumbe (UNITSHU);
Université catholique de Graben (UCG);
Université Kongo (UK);
Université de Mbandaka (UNIMBA);
Université libre des pays de Grands Lacs (ULPGL);
Université de Kindu (UNIKI);
Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM)

Pas un fait nouveau

Le ministre Muhindo Nzangi a justifié sa décision par le rapport de l’Ordre national des médecins, présenté et adopté pendant les travaux des Etats généraux de l’ESU, tenus du vendredi 10 au mardi 14 septembre 2021 à Lubumbashi. L’homme a promis de prendre des dispositions dans les prochains jours pour préciser des modalités de réorientation des étudiants de classes montantes des établissements frappés par cette mesure vers les universités viables appelées à poursuivre les enseignements de médecine.

Il n’est pas le premier à prendre ce type de décisions. Ainsi en janvier 2020, le ministre de l’ESU de l’époque, Thomas Luhaka Losendjola, avait annoncé que les facultés de médecine qui ne se sont pas dotées de leurs propres cliniques universitaires seraient fermées. Cette mesure était censée s’appliquer sur toute l’étendue de la RD Congo.

Le ministre avait d’ailleurs rappelé que le moratoire de trois ans, accordé aux facultés de médecine de se doter de leurs propres cliniques universitaires, avait déjà pris fin. Il rappelle aussi que les établissements organisant les filières techniques doivent se doter de laboratoires et d’ateliers pour renforcer les compétences de leurs apprenants en utilisant rationnellement les frais connexes prévus à cet effet.

En 2018, le ministre de l’ESU, Steve Mbikayi Mabuluki, avait annoncé, le lundi 15 octobre, à l’ouverture de l’année académique 2018-2019, lors de la cérémonie, à la nouvelle Université de Kaziba, en territoire de Walungu, près de Bukavu, que «toute université organisant la faculté de médecine sollicite un contrôle de conformité pour qu’elle soit autorisée de délivrer des diplômes à ses finalistes.

Ce contrôle sera mené conjointement par le ministère de l’ESU, le ministère de la Santé et l’Ordre des médecins. Cette démarche consiste à ne pas mettre sur le marché de l’emploi les charlatans qui mettent en péril la vie de nos compatriotes».
Cette décision va sans conteste faire de nombreux mécontents dans les multiples facultés non retenues. Même si on peut comprendre qu’une université ne possédant pas de cliniques universitaires puisse difficilement former des médecins.