Par GKM

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF), exécuté par le Centre Carter grâce au financement du Gouvernement canadien, Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement (FSPD) a organisé, le mercredi 22 Septembre dernier, une matinée de réflexion sur les acquis de la “Journée Internationale des Femmes Africaines” (JIFA).

L’objectif était de réfléchir sur les acquis de la “Journée Internationale de la Femme Africaine”. Au terme des échanges, les participants ont pris connaissance des instruments protégeant la gente féminine en Afrique, identifier les activités de vulgarisation de ces instruments, formuler les recommandations pour la mise en pratique de ces instruments en RDC.

Ainsi, la JIFA a connu la participation des femmes agricultrices, politiques, entrepreneuses, ainsi que les femmes de la société civile, celles de la défense des Droit de l’Homme. Dans les recommandations, les participants ont demandé à ceux qui sont au pouvoir public de faire entendre avec professionnalisme “la voix de la femme congolaise”.

Mme Desy Furaha, coordonnatrice nationale de l’Ongdh FSPD a fait savoir qu’il s’agit d’une journée peu connue mais célébrée. Et pourtant la JIFA a été initié grâce aux efforts des femmes africaines. A en croire la coordinatrice nationale de Fspd, la discrimination dont est victime les femmes ne date pas d’aujourd’hui. C’est pourquoi, elle a exhorté la gente féminine congolaise à élaborer des stratégies efficaces pour faire entendre leur voix.

Malgré que la JIFA est peu connue, Desy Furaha estime que les droits des femmes en Afrique ont connu une amélioration significative grâce justement à cette journée qui a permis aux Etat de mettre en place des instruments pour apporter une protection certaine à la gente féminine.

C’est pourquoi les intervenants et les participants ont réfléchi sur les activités de vulgarisation des instruments issus de la JIFA et adoptés par l’Union Africaine notamment: le Protocole additionnel à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, communément appelé “le Protocole de Maputo”, adopté à Maputo au Mozambique le 11 juillet 2003 et entré en vigueur en novembre 2005; la Déclaration solennelle pour l’Egalité de Genre en Afrique adoptée à Addis Abeba en juillet 2004, la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance adopté le 30 janvier 2007; le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux personnes âgées adoptée le 31 janvier 2016; et autres
Pour rappel, le 31 juillet a été consacrée “Journée de la Femme Africaine” à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974. C’est dans le cadre de cette Journée, qui a eu pour thème en 2021 “les Femmes africaines dans les arts, la culture et le patrimoine”.