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Assemblée nationale: le débat sur le budget 2022 toujours attendu

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Assemblée nationale: le débat sur le budget 2022 toujours attendu

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Par Marcel Tshishiku

Les observateurs intéressés par le déroulement des activités du Parlement de la République, en général, et de l’Assemblée nationale, en particulier, continuent de se poser la question de savoir la date de lancement du processus de l’examen et adoption du projet de loi de finances de l’Etat pour l’exercice budgétaire 2022.

Jusque hier dans la soirée, les sources proches du Bureau de l’Assemblée nationale contactées n’ont pas pu fournir une réponse adéquate à cette préoccupation qui fait couler encre et salive dans les milieux socioprofessionnels du Congo Démocratique.
En effet, nul n’ignore que, le 25 octobre 2021, l’Assemblée nationale a épuisé le délai légal de 40 jours lui imparti pour s’acquitter de cette noble tâche et transmettre ce texte au Sénat pour examen et adoption en seconde lecture et, cela, pendant 20 jours.

Ledit projet de loi a été déposé au Bureau de l’Assemblée nationale par le Premier ministre, Jean-Michel SamaLu konde, le 15 septembre, jour de l’ouverture des travaux de la session parlementaire ordinaire en cours, appelée «session budgétaire», parce que son objet est essentiellement focalisé sur l’examen et l’adoption du budget de l’Etat pour l’exercice suivant.

La loi précise qu’avant de plancher sur cette matière, les députés nationaux doivent s’atteler à l’examen et adoption du projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice budgétaire précédent, à savoir 2020, dans le cas échéant. Les analystes craignent de voir les élus nationaux ne pas disposer du temps nécessaire pour faire un examen approfondi en vue de doter le pays d’un budget réaliste et susceptible de permettre au Gouvernement de résoudre les problèmes auxquels le peuple est confronté.

A l’heure actuelle, près de 50 jours séparent la Représentation nationale de la session budgétaire en cours. Il appartient donc au Bureau de cette chambre législative de commencer ce processus tant attendu au sein de l’opinion. Le Bureau ferait mieux de ne pas envisager la convocation d’une session extraordinaire qui imposerait encore des dépenses supplémentaires au Trésor public, alors que cet argent peut être affecté au secteur social afin d’alléger, tant soit peu, la misère du peuple.