Par Tantia Sakata

En perspective de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a signalé que le VIH reste un problème majeur de santé publique, touchant des millions de personnes dans le monde. “Si des progrès significatifs ont été accomplis au cours des dernières décennies, d’importantes cibles mondiales pour 2020 n’ont pas été atteintes”, a indiqué l’OMS.

En ce qui concerne les chiffres avancés, le nombre de personnes vivant avec le VIH est estimé à 37.700.000 en 2020. Il y a eu 680.000 décès liés au VIH en 2020 et 1.500.000 personnes nouvellement infectées la même année. En outre, 73 % d’adultes vivant avec le VIH ont reçu un traitement antirétroviral à vie en 2020.

S’agissant des insuffisances qui expliquent comment le VIH est devenu et demeure une crise sanitaire mondiale, la source a énuméré les divisions, les disparités et le mépris des droits humains. Actuellement, la vie de nombreuses personnes vivant avec le VIH est compliquée suite à la Covid-19, qui exacerbe les inégalités et les perturbations des services.

Notons que pour la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2021 a pour thème : ” Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA “. L’accent est mis sur les personnes laissées de côté. Raison pour laquelle, l’agence spécialisée onusienne et ses partenaires mettent en évidence les inégalités croissantes en matière d’accès aux services essentiels de lutte contre le VIH.

A la date du 1er décembre 2021, l’OMS appelle les dirigeants mondiaux et les citoyens à se mobiliser pour lutter contre les inégalités à l’origine du sida et, à atteindre les personnes qui actuellement ne bénéficient pas de services essentiels de prise en charge de l’infection à VIH.