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Confessions religieuses: Dodo Kamba et Cheick Abdallah désormais aux commandes

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Confessions religieuses: Dodo Kamba et Cheick Abdallah désormais aux commandes

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Ils remplacent les délégués de la Cenco et l’ECC qui occupaient respectivement les postes de président et de vice-président de cette sous-composante de la société civile
Par LKT

Le pasteur Dodo Kamba Balanganay et l’imam Cheick Abdallah Mangala ont pris désormais les commandes de la plateforme des confessions religieuses, après le retrait de cette sous-composante de la société civile des délégués de la Cenco (Conférence nationale de l’épiscopale du Congo) et de l’ECC (Eglise du Christ au Congo).

Ils ont été désignés respectivement président et vice-président parmi les 6 confessions religieuses qui avaient porté leur choix sur Denis Kadima Kazadi comme président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), sur les 8 qui ont toujours constitué cette plateforme des confessions religieuses.

C’est ainsi que ces 6 confessions religieuses ont ainsi délocalisé le bureau de cette structure, qui jusque-là était installé au Centre Interdiocésain de l’Eglise catholique, pour le bureau de la CIME (Commission d’intégrité et médiation électorale), toujours à Kinshasa, commune de la Gombe.

Il faut rappeler que la Cenco avait annoncé dernièrement la suspension de ses activités au sein de la plateforme des confessions religieuses. Une suspension intervenue quelques jours après le départ de l’ECC de cette même structure. Selon le communiqué de la Cenco, les délégués de l’Eglise catholique s’étaient rendu compte qu’avec la désignation des animateurs de la Ceni, il s’est fait remarquer une grande divergence de doctrines et de perception des valeurs éthiques avec certaines confessions religieuses.

C’est pourquoi, ils ont décidé de suspendre la participation de l’Eglise catholique dans la plateforme des confessions religieuses.
A noter par ailleurs que le pasteur Dodo Kamba et l’imam Cheik Abdallah sont respectivement président de l’église de réveil et de la Comico (communauté islamique du Congo).

Signalons que les confessions religieuses ont été divisées sur le choix du président de la Céni. C’est cette situation qui a motivé le retrait des deux confessions sur les huit.