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Un autre décaissement suivi des recommandations: les nouvelles exigences du FMI à la RDC

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Un autre décaissement suivi des recommandations: les nouvelles exigences du FMI à la RDC

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Par MKM

La Directrice générale du Fonds monétaire international, FMI en sigle, a été fidèle avec ses déclarations faites à Kinshasa où elle a eu l’occasion de saluer le progrès de Gouvernance. Kristalina Georgieva l’avait déclaré à l’issue de ses différentes rencontres avec les diverses autorités du pays.

A l’étape de Washington, elle a tenu le même discours à l’Assemblée générale du Conseil d’administration.
La conclusion de la première revue au titre d’accord FEC( Facilité Élargie de Crédit) , sur base du rapport fourni par cette DG ,a permis le décaissement immédiat de 212,3 millions USD. Ce, dans le but de soutenir les programmes de réformes pour favoriser la stabilité macroéconomique et développement durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, en renforçant la gouvernance et en soutenant la politique monétaire.

Le Conseil d’administration du FMI qui a suivi toutes explications sur les efforts entrepris en vue de maintenir le cap et assurer une croissance inclusive et durable notamment en 2022, a tenu certaines exigences. Elles sont ainsi exprimées à travers un communiqué de presse.

Le FMI tient, ” à la création d’espace budgétaire en améliorant des recettes intérieures”, clé du succès du programme des réformes des autorités en vue de répondre aux besoins en infrastructures et aux besoins sociaux. ” Les financements concessionnels privilégiés ” en évitant la planche à billets. Tout comme ” l’amélioration de la gestion des finances publiques pour soutenir l’efficacité des dépenses ainsi que la transparence et la responsabilité budgétaire”.

Il est demandé à la BCC “de continuer à renforcer son cadre de politique monétaire et sa situation financière, améliorer la supervision bancaire et intensifier ses efforts pour renforcer les sauvegardes”. La réduction de la dollarisation est aussi épinglée,” pour améliorer le mécanisme de transmission de la politique monétaire”. L’accumulation de réserves de change doit, quant à elle, se poursuivre en laissant le taux de change agir comme un amortisseur. Tous ces efforts sont d’une grande nécessité pour promouvoir l’inclusion financière.

Il n’a pas été exclu la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment en matière de gouvernance, pour soutenir la reprise et promouvoir une croissance durable et tirée par le secteur privé. L’amélioration du climat des Affaires par la lutte contre la corruption, la transparence des secteurs miniers et des ressources naturelles doit être également priorisée parmi les réformes.

Celles-ci devraient continuer à bénéficier du renforcement des capacités sur la formulation et la mise en œuvre efficace des politiques, notamment en matière budgétaire de gouvernance et pour les secteurs monétaires et financiers.