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Après le boycott de la plénière du 14 avril dernier par un groupe de députés de l’Opposition: le débat sur la révision de la loi électorale s’annonce houleux ce mercredi

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Après le boycott de la plénière du 14 avril dernier par un groupe de députés de l’Opposition: le débat sur la révision de la loi électorale s’annonce houleux ce mercredi

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Par Marcel Tshishiku

Débuté le 14 avril 2022, le débat sur la révision de la loi électorale va se poursuivre ce mercredi 20 avril, et s’annonce houleux. D’après Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale, l’objectif de ce temps mort est de permettre aux députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière du jeudi dernier de prendre part à ce débat.

Ces élus fustigent le manque de consensus sur la question de la loi électorale, avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions. Christophe Mboso a promis de prendre en compte les contributions reçues des acteurs politiques et des activistes de la société civile, en vue d’enrichir la loi électorale.

Il a précisé que toutes ces contributions serviront de sources d’inspiration à la réforme de la loi électorale. «En effet, tout en rappelant que le vote de la loi électorale relève de la compétence du Parlement, l’Assemblée nationale est prédisposée et demeure ouverte à recevoir des propositions des acteurs politiques et sociaux de tout bord, qui veulent participer au débat et apporter leurs contributions à l’enrichissement de cette proposition de loi.

C’est ainsi que, dans cet état d’esprit, toutes les contributions reçues des partis politiques comme Le centre, la Dynamique progressiste révolutionnaire – Opposition républicaine, l’Union pour la Démocratie et le progrès social ainsi que des organisations de la société civile comme la Mission conjointe ECC/CENCO, l’Eglise du Réveil du Congo, la Synergie des missions d’Observation citoyenne des élections et la Nouvelle  société civile de la RDC et bien d’autres qui s’intéressent à la thématique électorale, seront mises à la disposition des honorables députés pour servir de documents de travail et source d’inspiration de la  présente réforme», a déclaré Christophe Mboso dans sa communication lors de la plénière de ce jeudi.

Et d’ajouter: «Le bureau de l’Assemblée nationale restera ouvert pour recevoir les propositions venant des autres partenaires politiques et sociaux qui ne l’ont pas encore fait. Notez bien chers collègues, s’il y a des dispositions qui requièrent un consensus, votre bureau reste ouvert pour organiser une concertation entre majorité et opposition. Le débat aura lieu à l’intérieur, pas extra parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas les compétences d’organiser des dialogues en dehors de l’Assemblée nationale. Tout se passera ici, j’attends en même temps le cahier des charges des collègues de l’opposition par rapport à cette proposition de loi».

Pour sa part, le député Delly Sesanga estime que le retour au scrutin présidentiel à 2 tours dépend de la révision de la Constitution. «Nous l’avions proposé, mais pour faire passer la présidence à deux tours, il faut une révision de la constitution et comme vous le savez nous sommes pendant l’état de siège, et donc on a suspendu le débat sur la révision de la constitution.

Lorsque l’état de siège va être levé puisque je considère qu’il faut lever cet état de siège, comme je vois que le Gouvernement est en train d’aller probablement dans cette voie, nous allons remettre ce débat sur le tapis pour que l’élection du Président de la République se fasse à deux tours», a-t-il expliqué à la presse à l’issue de la plénière.

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