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Sans frais de fonctionnement au CNSA : Joseph Olenghankoy se plaint

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Sans frais de fonctionnement au CNSA : Joseph Olenghankoy se plaint

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Par Thony Kambila

Dans une correspondance adressée le 19 avril dernier au Premier ministre, Sama Lukonde Kyenge, Joseph Olenghankoy se plaint et dénonce une ségrégation institutionnelle. Le Conseil National de Suivi de l’accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral (CNSA), qu’il préside, accuse plus de trois ans d’arriérés de frais de fonctionnement ni tout autre frais connexe.

Cette ségrégation institutionnelle, a-t-il expliqué, porte gravement atteinte et préjudice à la République du fait de la non-réalisation des missions dévolues à cette structure d’appui à la démocratie consécutive à cette paralysie, apparemment délibérée.

Dissolution

Créé au lendemain de l’accord de la Saint Sylvestre signé le 31 décembre 2016, le CNSA n’a jamais été dissout malgré l’organisation des élections en 2018 qui était sa mission principale. L’institution a continué à avoir des rubriques budgétaires dans les lois des finances.

Mais dans l’opinion, beaucoup estiment qu’elle n’a plus sa raison d’être et qu’il faille la dissoudre. En juin 2020, le député national Delly Sesanga avait, dans une correspondance datée du 8 juin 2020 adressée à la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, déposé une proposition de loi portant dissolution du Conseil National de Suivi de l’accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral (CNSA.

Selon l’élu de Luiza, dans la province du Kasaï-Central, cette institution d’appui à la démocratie est devenue «obsolète» et sa dissolution contribuerait à la réduction du train de vie de l’État et de la rationalisation du fonctionnement de l’État. , « La dissolution et la liquidation des structures devenues obsolètes doit être la règle », avait-t-il fait savoir.

Règlement des conflits

Le point de vue de Sesanga et autres sur le CNSA n’a jamais été partagé par Joseph Olenghankoy, qui a toujours fait notamment mention des missions que de son institution continue de mener notamment dans le règlement des conflits communautaires dans l’espace katangais ou kasaïen. Pour le président du CNSA, il est anormal que depuis son existence, cette structure continue à être hébergée dans les locaux d’un privé.

En plus, son enveloppe salariale globale mensuelle n’est que de 61 000 dollars américains. Pour certains observateurs, le CNSA doit continuer à avoir les frais de fonctionnement et autre frais connexe parce qu’il n’a jamais été dissout.

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