Par GKM

Un nouveau cas positif de la maladie à virus Ebola (MVE) a été rapporté le 19 mai dans l’aire de santé de Maman Balako en Zone de Santé de Wangata. Il s’agit d’un enfant de 12 ans décédé le 20 mai, alertent les Nations Unies dans une note d’information du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA).

En effet, depuis la déclaration de l’épidémie Ebola le 23 avril, quatre personnes ont été contaminées par la maladie, et sont décédées. Trois aires de santé sont ainsi touchées par l’épidémie, notamment Libiki et Motema Pembe dans la Zone de Santé de Mbandaka, ainsi que Maman Balako dans la Zone de Sante de Wangata. Actuellement, 139 contacts sont sous surveillance. Les équipes de la riposte continuent le listage et la recherche des contacts autour du nouveau cas.

Les partenaires de la riposte s’appuient sur les leçons apprises et les bonnes pratiques des précédentes réponses à la MVE pour contrôler l’épidémie et empêcher sa propagation au-delà des zones de santé affectées et prioritaires, bien qu’ils soient confrontés à plusieurs défis, notamment la Méfiance communautaire.

Les activités de surveillance de l’épidémie sont effectuées par les équipes du ministère de la santé, appuyées par l’OMS. Cette dernière a déployé des épidémiologistes et d’autres experts sur le terrain pour appuyer les équipes locales en vue de renforcer la surveillance.

Dans la mise en œuvre de la stratégie de surveillance, l’accent est mis sur une approche intégrée (Equipements de protection individuelle /surveillance, vaccination, prévention et contrôle des infections, engagement communautaire) au niveau des aires de santé, afin d’améliorer l’investigation des cas, la remontée des alertes, le suivi des contacts, la recherche active des cas dans les formations sanitaires et la vaccination des contacts.

Il faut renforcer la sensibilisation communautaire

A ce jour, moins de 40% des contacts sont vaccinés. Il y a nécessité de renforcer la sensibilisation de la communauté autour des activités de vaccination des contacts. Prévention et Contrôle des Infections / Eau – Hygiène – Assainissement.
Les équipes de la riposte ont identifié 70 formations sanitaires comme prioritaires dans les trois Zones de Santé de la ville de Mbandaka.

Une évaluation initiale sur la PCI a révélé que 86% des établissements de soins dans ces zones ont un score-card inférieur à 50%, nécessitant un renforcement conséquent. L’OMS et l’UNICEF ont ainsi fourni des kits PCI à 55 formations sanitaires sur base de leurs catégories (poste de santé, centre de santé, hôpital…).

Il est urgent de continuer à renforcer les mesures PCI dans les différentes formations sanitaires dans la ville de Mbandaka, préconisent les Nations Unies.