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Du 27 mai au 25 Juin à l’Institut Français de Kinshasa: l’artiste-plasticien Franklin Mbungu expose ses œuvres singulières

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Du 27 mai au 25 Juin à l’Institut Français de Kinshasa: l’artiste-plasticien Franklin Mbungu expose ses œuvres singulières

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Par YHR

L’artiste collagiste kinois Franklin Mbungu présente ses œuvres du Vendredi 27 Mai au Samedi 25 Juin à Salle d’exposition de la Halle de la Gombe. En entrée gratuite, les amateurs d’arts plastiques peuvent découvrir son travail, consistant à plier, découper et superposer de multiples couleurs, dans le but de donner forme à des personnages et des objets illustrant la vie des gens.

Fils d’antiquaire

Pour cela, l’homme se sert de papier d’emballage, du fil de couleur, de rubans, ainsi que de papier crépon assemblés, donnant vie à un univers où se dévoilent à la fois le quotidien congolais comme sa mythologie. L’artiste est particulièrement marqué par l’esthétique des années 1970, avec ses pantalons patte d’éléphant flashy et aux coiffures ” afro “.

Les fêtes nocturnes kinoises sont au cœur du travail de l’artiste. Franklin Mbungu est né en 1972 à Kinshasa. Son père, antiquaire, ramène de ses expéditions, livres, objets, et catalogues d’artistes laissés à disposition de la maisonnée. Il lui permet d’approcher le monde l’Art et de la Culture. Plus tard, trois artistes viendront peindre régulièrement dans la boutique paternelle.

Agent pour peintres

Il sera, pendant une époque, agent pour peintres issus du mouvement de la peinture populaire congolaise. Pourtant, un jour, dans une prière adressée à Dieu, le jeune homme émet le souhait de devenir un artiste différent et reconnaissable entre tous. C’est alors qu’au cours d’une vision, lui apparaissent clairement des feuilles de couleur, des ciseaux et des lames de rasoir. Il troque alors la peinture pour la colle, dans laquelle il trempe désormais son pinceau.

L’artiste découpe, assemble, plie, superpose les couches de papier, les colle et n’hésite pas à adjoindre au papier des fils de couleurs voire de la laine, accouchant ainsi d’œuvres quasiment en trois dimensions, mais qui demeurent toutefois des tableaux.