Par Dieudonné Muaka Dimbi

Des rumeurs sur la présence des militaires rwandais à travers certains coins et recoins de la province du Kongo Central se sont révélées sans fondement. Les missions dépêchées sur les lieux indexés n’ont rien de donner de palpables. En effet, deux territoires de cette province dans lesquels la présence de ces hommes suspects en armes dont la morphologie s’apparentait à la race nilotique assimilée aux tusis, ont été beaucoup plus cités.

Il s’agit notamment du territoire de Mbanza-Ngungu et plus spécialement dans les localités de Mbanza-Ngoyo et de Kimaza faisant parties respectivement des secteurs de Ntimansi et de Boko sans oublier la Cité de Gombe-Matadi ; ainsi que du territoire de Madimba et plus précisément au quartier Carrière de la Cité de Kintanu, juste derrière l’Eglise CBCO/Kilombo.

Tenant cependant à tout prix à avoir clair sur cette situation on ne peut plus loufoque qui ne cessait de paniquer et de mettre en mal les habitants de ces contrées des ex.

Districts des Caractères et de la Lukaya, le Gouverneur Guy Bandu Ndungidi que certaines mauvaises langues accusaient d’avoir facilité l’infiltration de ces militaires, a dû dépêcher dans les milieux précités une mission conduite par Papy Mambo Luamba, ministre provincial en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières pour non seulement vérifier ; mais aussi et surtout faire rapport au gouvernement provincial.

Pour ce membre du gouvernement provincial, toutes ces rumeurs délibérément orchestrées par les uns et les autres sur la présence des militaires rwandais dans le sol du Kongo Central paraissent non fondées, a-t-il martelé. C’est du canular pur et simple, a-t-il ajouté en substance et ce, dans le seul but primordial de crucifier l’autorité provinciale qui, pour l’heure, est animée d’un seul souci : celui de booster l’économie de sa province longtemps plongée dans le gouffre.

Papy Mambo Luamba est allé encore plus loin en précisant à tout celui qui voulait l’entendre que tous ces soit-disants suspects pointés du doigt par le commun de mortels sont des effectifs réels des FARDC. C’est-à-dire, des congolais d’origine identifiés comme tel depuis 2018 dans ces différents postes ci-haut cités où ils étaient envoyés par leurs hiérarchies dans le cadre de la sécurisation des élections générales qu’ont connues notre pays cette année là.

Et d’ajouter: “les militaires banyamulengue dans l’armée congolaise sont presque partout au Kongo Central. Entre autres à la Base Militaire de Kitona (Baki), à la Garnison militaire de Mbanza-Ngungu voire même à Matadi. S’agissant par ailleurs de la présence des militaires cagoulés au niveau du territoire de Madimba, le ministre provincial ayant l’intérieur, sécurité et affaires coutumières dans ses attributions, a une fois de plus éclairé la religion de la population. Il a qualifié de l’intox ces rumeurs qui n’avait aucun fondement juridique.

Pour Papy Mambo Luamba, ces militaires cagoulés sont des éléments de la Brigade Militaire de l’Unité Médicale d’Intervention Rapide. Ils ont accompagné l’épouse de leur Commandant, le Colonel DSP Mukoko Bénédicte, un médecin. Il s’agit de l’Adjudant Mwende Mapumu Richard et du soldat de 2ème classe Kazadi Yanick, tous deux détenteurs d’une feuille de route collective et d’un ordre de mission de 5 jours signé en bonne et due forme par l’Administrateur du territoire de Madimba.

Leur mission ayant déjà pris fin, ces militaires sont tous rentrés à Kinshasa, a enfin conclu ce membre du gouvernement provincial qui a ainsi fixé, une fois pour toute, l’opinion tant nationale qu’internationale.