Type de recherche

Appelé à deux reprises à se présenter au Bureau de l’Assemblée nationale: Jean-Marc Kabund refuse toujours de rencontrer Christophe Mboso

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE Uncategorized

Appelé à deux reprises à se présenter au Bureau de l’Assemblée nationale: Jean-Marc Kabund refuse toujours de rencontrer Christophe Mboso

Partager


Le premier vice-président déchu du Bureau de la Chambre basse soupçonne le doyen
d’âge des élus nationaux de vouloir le « museler et violer » ses droits de député
Par Marcel Tshishiku

Le premier vice-président déchu du Bureau de l’Assemblée nationale a, dans une correspondance datée du 5 août adressée à Christophe Mboso N’kodia Pwanga, accusé ce dernier de vouloir le museler et violer ses droits de député national. L’ancien président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social » (UDPS) a ainsi répondu à la 2ème invitation du chef de la 2ème Chambre législative, où il était attendu hier lundi, pour être entendu sur le dossier initié contre lui par le parquet près la Cour de cassation.

« Je ne saurais accompagner le Bureau de l’Assemblée nationale dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire dite déjà, consistant à me museler et à violer, de manière spectaculaire, mes droits d’élu du peuple », indique-t-il. Il prétexte également que Christophe Mboso a refusé de lui transmettre le réquisitoire du procureur général près le parquet de la Cour de cassation et que ce document lui permettrait de mieux préparer sa défense devant le Bureau de l’Assemblée nationale.

De l’avis de Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ce refus est contraire à la pratique parlementaire et viole le règlement intérieur de la Représentation nationale dont le Bureau « ne devra pas statuer précipitamment sur la demande d’autorisation des poursuites et de la levée des immunités, aussi longtemps que l’instruction judiciaire est en cours ».

Et d’ajouter : « Il ne vous est donc pas demandé d’être dans la peau du procureur général, mais de compte que l’instruction judiciaire se poursuit et que, c’est à tort d’évoquer l’article 151, alinéa 2 de la Constitution ». Jean-Marc Kabund s’était déjà présenté, le 28 juillet, au parquet près la Cour de cassation. Il a été entendu, puis relâché pour amener des preuves lors de la 2ème audience prévue le 2 août dernier. Cette audience n’a pas eu lieu pour des raisons d’ordre pratique. La 3ème audience est convoquée aujourd’hui mardi, 9 août.

Actuellement président national de l’Alliance pour le changement (ACh), Kabund est poursuivi pour avoir tenu des propos de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat. Il risque des peines allant jusqu’à cinq ans de servitude pénale, avec possibilité d’un cumul.

Par ailleurs, des sources indépendantes affirment que Jean-Marc Kabund a été reçu hier lundi par le cardinal Fridolin Ambongo, la veille de son audience au parquet près la Cour de cassation.